TUNIS, 7 mars 2011 (TAP) - Des membres de la société civile, actifs dans le domaine de la femme, de la famille et de l'enfance ont affirmé que l'instauration d'une démocratie en Tunisie implique tout d'abord le changement des mentalités et le recours à l'autocritique en toute responsabilité. Lors d'une rencontre, lundi avec la ministre des Affaires de la femme, Mme .Lilia Labidi, consacrée aux perspectives de la contribution du tissu associatif à l'édification d'une démocratie moderne, les participants ont appelé à associer toutes les catégories socioprofessionnelles dans les régions, à l'enracinement du processus démocratique, le renforcement des valeurs de citoyenneté et l'élaboration des stratégies de développement. Le débat a porté sur l'importance de renforcer le réseautage dans le domaine de la femme. L'accent a été mis sur la nécessité d'œuvrer, au cours de cette période transitoire, en vue d'enraciner les principes de démocratie et d'élaborer une stratégie de communication associative. De son côté, Mme. Labidi a indiqué que le développement des relations entre le ministère et la société civile en cette étape cruciale de l'histoire de la Tunisie, exige un modèle de développement basé sur la décentralisation qui répond aux impératifs du genre et contribue à la modernisation des mécanismes de participation de la femme dans la vie publique. Plusieurs questions sont en cours d'examen par le département, dont l'augmentation du taux de l'abandon scolaire chez la jeune fille, a-t-elle souligné.