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Ben Ali victime d'un coup d'Etat selon son avocat Akram Azouri
Publié dans Tuniscope le 10 - 12 - 2011

Akram Azouri avocat du président déchu a répondu au dernier article de Mediapart à fin de présenter le point de son client Ben Ali. Ci joint le document :
« Messieurs,
En ma qualité d'avocat conseil du Président Zine El Abidine Ben Ali, je vous prie de publier la réponse suivante :
La société éditrice de Mediapart (SAS) propriétaire, éditeur et prestataire des services proposés sur le site wwww.mediapart.fr a publié le 10 novembre 2011 sur le site Mediapart.fr un article intitulé « 14 janvier 2011 à Tunis : le jour ou Ben Ali est tombé », relatif aux événements qui ont précédé et suivi le départ du Président Ben Ali de Tunis.

Certains des faits reportés dans l'article sont inexacts, d'autres incomplets:

1- Contrairement à ce qu'a reporté l'article à la page 9, le Président Ben Ali n'a jamais demandé au ministre de la défense d'abattre les agents de la brigade antiterroriste. Ceci est documenté et prouvé par l'ensemble des communications téléphoniques - toutes enregistrées - entre le Président Ben Ali et le ministre de la défense, le ministre de l'intérieur et les généraux Ali Seriati et Rachid Ammar. L'exploitation de ces communications téléphoniques révélera la réalité des événements - faussement reportés dans l'article - qui ont eu lieu et clarifiera en tout état de cause ce qui est « non dit » dans cet article.

2- Les faits que reporte l'article relativement aux circonstances du départ du Président Ben Ali de Tunis le 14 janvier sont en partie incomplets et en partie inexacts: Le Président Ben Ali ne s'est jamais enfui de Tunis mais a été la victime d'un coup d'état monté de toutes pièces dont nous résumons les circonstances :

Dans la matinée du 14 janvier 2011, Ali Sariati, directeur général chargé de la Sécurité Présidentielle s'est présenté au bureau du Président Ben Ali pour lui dire que la situation dans la capitale tunisienne est très grave et incontrôlable et qu'il faut faire évacuer la famille tout de suite, que le palais de Carthage et la résidence de Sidi Bousaid sont encerclés par des éléments hostiles des forces de sécurité et lui a même montré du doigt deux vedettes qui sillonnaient la mer entre le palais et la résidence ainsi qu'un hélicoptère qui survolait la région.

Il a ajouté que, l'information selon laquelle un agent de sécurité de la garde rapprochée aurait été chargé de l'abattre, est confirmée par les services de sécurité d'un pays ami sans préciser le nom de cet agent ni celui du pays en question. Il a insisté et supplié le président afin d'autoriser sa femme et ses enfants de quitter le pays sans délai. Il a même précisé que l'escorte et l'avion présidentiel sont prêts, y compris le plan de vol pour Tripoli et Jeddah. Devant la gravité des événements et l'insistance de Ali Sariati, le Président a fini par accepter que sa famille parte pour Jeddah.
Le convoi quitte alors le palais de Carthage le 14 janvier vers 17h en direction de l'Aouina où l'avion présidentiel était déjà prêt à décoller. Là, Ali Seriati revient à la charge et insiste pour que le Président lui-même accompagne sa famille et revienne après les avoir déposés à Jeddah; soit une absence de quelques heures seulement.
Il a même suggéré de l'accompagner et revenir juste après, proposition refusée par le président. Finalement le Président a accepté de partir avec sa famille à destination de Jeddah, quitte à ce que l'avion l'attende à l'aéroport pour retourner tout seul le soir même. Mais l'avion est revenu le 15 janvier sans le Président. La suite des événements est connue: Coup d'état et application de l'article 57 de la Constitution Tunisienne.

L'interrogatoire des membres de l'équipage de l'avion présidentiel et le procès du Général Ali Seriati révèleront la réalité des faits.
Je vous prie de publier ma réponse dans votre prochaine édition à la même place et dans le même format. » signé Akram Azoury pour Mediapart.

Suite à ce droit de réponse, M. Pierre Puchot, journaliste à Médiapart, revient à la charge et commente le droit de réponse estimant que « Le premier point du droit de réponse est sans fondement, puisque, à aucun moment, il n'est fait mention dans notre article d'un ordre de l'ancien président Ben Ali «d'abattre les agents de la brigade antiterroriste». Nous citons en revanche l'audition du général Rachid Ammar, qui affirme qu'à deux reprises, l'ex-ministre de la défense Ridha Grira lui a demandé d'éliminer le colonel Samir Tarhouni et ses hommes pour mettre fin à la prise d'otages de la famille Trabelsi.
Le second point du droit de réponse apporte plusieurs précisions sur la matinée du 14 janvier et confirme les révélations de Mediapart. La « menace » contre le palais, dont le chef de la garde présidentielle, Ali Seriati, se serait fait l'écho auprès de l'ex-président Ben Ali, est en effet confirmée par un extrait de l'audition du colonel Sik Salem »..


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