L'Etat juif fait pression pour obtenir de pouvoir survoler le pays du Golfe afin de raccourcir sa route vers l'Inde Le Conseil de la Choura d'Oman a renforcé lundi sa loi de boycott envers Israël, à un moment où l'Etat juif fait pression pour obtenir de pouvoir survoler le pays du Golfe afin de raccourcir la route vers l'Inde. Selon l'agence de presse omanaise WAF, le Conseil de la Choura a amendé la loi sur le boycott pour en étendre la portée. L'amendement doit maintenant être examiné par le comité législatif et juridique d'Oman, selon WAF. Le président du Conseil, Yaqoub Al-Harithi, a déclaré que cette nouvelle disposition visait à "une expansion de la criminalisation et une expansion du boycott de cette entité", selon WAF. Une déception pour Israël qui cherche à étendre les accords d'Abraham négociés par les Etats-Unis, en vertu desquels il a normalisé ses relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan en 2020. Oman est pourtant souvent cité comme l'un des pays les plus susceptibles d'adhérer prochainement aux accords. Israël et Oman ont entretenu des relations commerciales de 1994 à 2000, même s'ils n'ont jamais officialisé leurs liens. Le Premier ministre désigné Benjamin Netanyahou avait rencontré en 2018, lors d'un précédent mandat, le sultan omanais Qaboos bin Said, aujourd'hui décédé. Cette même année, le ministre omanais des Affaires étrangères Yusuf bin Alawi s'était rendu à la mosquée Al-Aqsa sur le mont du Temple à Jérusalem. Alors que le chef du Likoud, qui présentera son gouvernement jeudi, appelle de ses vœux à la normalisation avec l'Arabie saoudite, les médias israéliens ont rapporté ces derniers jours que des pourparlers étaient en cours entre Jérusalem et Riyad. Selon les informations rapportées, Benjamin Netanyahou pourrait revenir sur la promesse faite à ses partenaires de coalition de faire avancer les politiques d'annexion en Cisjordanie, en échange d'un accord de normalisation avec le royaume du Golfe. Jusqu'alors, l'Arabie saoudite a toujours déclaré qu'elle conditionnait une éventuelle instauration de liens diplomatiques avec Israël à la création d'un Etat palestinien.