Avec sa voix soul et son timbre séduisant, Axelle Red nous a fait vibrer sur la scène du Barcélo, samedi 10 avril, lors de la seconde soirée du festival de Jazz à Carthage by Tunisiana. Avec sa voix soul et son timbre séduisant, Axelle Red nous a fait vibrer sur la scène du Barcélo, samedi 10 avril, lors de la seconde soirée du festival de Jazz à Carthage by Tunisiana. Avocate de formation, reconvertie en musique, Axelle Red est restée très engagée. Elle a fait de la chanson un outil de contestation et de dénonciation. Son dernier album, le premier en anglais, Sister & empathy, est là pour confirmer son âme de militante et son statut d'ambassadrice de l'Unicef « Je l'ai écrit après avoir beaucoup voyagé en Afrique et en Asie… c'est le fruit de beaucoup de réflexions et de rencontres. » affirme la belge en présentant son album sur scène. Mais rassurez-vous, le spectacle n'a pas été qu'un rappel des malheurs dans le monde. Les nostalgiques des années 1990, n'ont pas été déçus : Sensualité, Je t'attends, Le monde tourne mal, Rester femme, l'artiste a fait le tour de ses tubes. Evidemment, Manhattan Kaboul, n'a pas échappé aux réclamations des spectateurs. Et même sans la voix de Renaud, en version acoustique, la chanson était tout aussi touchante et émouvante. Fraîche et très sympathique, Axelle Red n'a pas arrêté d'interagir avec son public, sous le charme. Des petites anecdotes par-ci et par là, l'artiste a même parlé d'une main serrée avec Bourguiba, alors qu'elle avait 5 ans. Une poigné de main dont elle est encore fière. Tantôt au piano, tantôt à la guitare, la belge a achevé son concert par une chanson tirée de son prochain album, dont la sortie est prévue pour l'automne « La liberté, c'est quoi ? » Une belle chanson, pour clore une heure et demi de bonheur musical. Merci Axelle ! Pour ceux qui ont raté le spectacle, en voici un extrait.