À la suite d'un incident grave survenu le 21 septembre à Nice-Côte d'Azur, le maire Christian Estrosi veut remplacer les contrôleurs aériens civils par des militaires. Dans le même temps, Ryanair dénonce une hausse des retards en France et appelle l'Union européenne à agir. Des grèves sont annoncées du 7 au 9 octobre, avec un impact potentiel pour les voyageurs tunisiens reliant Tunis à Nice ou transitant par des hubs français. Un Airbus easyJet a frôlé un avion de Nouvelair engagé par erreur sur la même piste, forçant ce dernier à remettre les gaz. L'événement, qualifié de « grave » par le BEA, a déclenché une enquête approfondie pour déterminer les défaillances du contrôle aérien. S'appuyant sur un précédent américain (1981), Christian Estrosi plaide pour une solution militaire temporaire afin de sécuriser les opérations à Nice, 2e aéroport français avec 14,7 millions de passagers en 2024. La DGAC reconnaît des difficultés opérationnelles liées à des effectifs tendus et à l'indisponibilité temporaire de certains contrôleurs, tout en affirmant travailler à des ajustements avec les compagnies aériennes. Dans un communiqué du 1er octobre, Ryanair affirme que plus de 10 millions de ses passagers ont subi des retards imputables au contrôle aérien français depuis janvier 2025 (+66 % vs 2024). D'après Eurocontrol, la France devance l'Espagne et l'Allemagne pour ces retards. En septembre, un vol sur quatre de la compagnie en France aurait été touché. La low-cost irlandaise presse la Commission européenne d'engager une réforme urgente du contrôle aérien. Les liaisons Tunis–Nice et les correspondances via Paris/Marseille/Lyon peuvent connaître des retards ou reprogrammations, notamment lors des journées de grève. Les voyageurs affaires, les étudiants et les familles en vacances sont les plus exposés, surtout en week-end et en périodes de forte affluence. Il est conseillé de vérifier le statut de vol, d'anticiper les correspondances et de privilégier des billets flexibles.