Il a joué le rôle de « Adam », le médecin artiste et très humaniste dans le film « Fin décembre ». Nous l'avons rencontré en post projection et il nous a parlé de son rôle et de sa conception du métier. Dhafer El Abidine, loin du cliché qui lui a collé après Maktoub, décrit son dernier rôle. Cet artiste qui n'a cessé de multiplier les talents depuis ses débuts en Angleterre a été exclusivement connu en Tunisie suite à son rôle dans le feuilleton Maktoub. Le stéréotype du garçon matchiste et egoiste lui a collé même après son rôle dans le film « La berceuse » de Raja Lâamari. Pourtant, Dhafer L'Abidine, qui parle couramment trois langues à part l'arabe, a joué plusieurs rôles différents dans des sitcoms et des films internationaux. Il a même présenté l'émission « Amir Chouaâra » (« Le prince des poètes) sur « Abu Dhabi TV ». Conséquence naturelle, on a souvent tendance à associer l'acteur à un style de personnage. Et si l'image se fixe dans les esprits des téléspectateurs, c'est que, quelque part, l'acteur a bien réussi son jeu. Cependant, ne restant pas figé sur un premier rôle à succès, Dhafer vient briser ce cliché en jouant Adam dans le film de Moez Kammoun, « Fin décembre ». Ce film qui, selon l'acteur, a pour objectif principal de passer des messages humanistes à travers les histoires de ses personnages. Nous n'allons pas rediscuter le film. Cette fois ci, nous donnerons la parole à l'acteur en vidéo.