L'homme d'affaires belge, propriétaire du controversé conteneur d'armes, fait l'objet, depuis mardi 23 février 2016, d'une mesure d'interdiction de voyage et son passeport a été confisqué. Le porte parole officiel du tribunal de première instance de Tunis, Kamel Barbouche, a déclaré à ‘Assabahnews' qu'il s'agit de deux mesures conservatoires décidées suite au transfert du dossier au Parquet de Nabeul. Barbouche a expliqué que l'homme d'affaires belge fait l'objet de poursuites dans des affaires de droit commun, après que le pôle judiciaire des affaires terroristes l'a blanchi d'infractions terroristes et ordonné sa libération. Le porte parole a précisé que concernant l'affaire des armes du conteneur, les expertises ont conclu qu'il ne s'agit pas d'armes à feu, selon la loi de 1996, sauf pour le revolver et les munitions, alors que pour le « drone », selon lui, la loi tunisienne n'en interdit pas la détention.