Le 7 mars 2012, des éléments appartenant à la mouvance salafiste montent sur le toit à l'université de La Manouba pour arracher le drapeau. Le 7 mars 2016, des postes sécuritaires (la caserne militaire entre autres) de la Tunisie sont attaqués par des éléments extrémistes dont certains ont aussi été connus comme contrebandiers. Le point commun entre ces deux dates où la les symboles de la Tunisie sont touchés est que les citoyens ont toujours été là pour les défendre. En 2012 ce sont plusieurs femmes, dont Khaoula Rachidi, l'étudiante qui est montée sur le toit s'opposer à l'arrachage du drapeau, qui se sont mobilisées. Aujourd'hui aussi, les citoyens ont été dans les premières lignes à encourager les militaires et les agents des forces de l'ordre qui affrontaient les terroristes… « Ces terroristes n'ont pas de place parmi nous » déclaraient aujourd'hui, aux médias, l'un des habitants de Tataouine.