L'Union Générale Tunisienne du Travail a rendu public, dans la soirée du samedi 9 Mars 2019, un communiqué en relation avec la tragédie survenue au Centre de gynécologie obstétrique et de maladie infantile de la Rabta, notamment le décès de 11 nouveau-nés dans des conditions obscures et énigmatiques. L'organisation syndicale, qui suit de prés et avec peine et embarras cette affaires qui vient encore remuer le couteau dans les multiples plaies des tunisiens, a indiqué dans son communiqué : 1-Qu'elle exprime sa profonde peine à la gravité d'une affaire considérée comme première en Tunisie et qui a touché un certain nombre de famille ainsi que le pays lui-même, en leur présentant ses sincères condoléances, 2-Qu'elle insiste sur la nécessité d'adopter la transparence, la sincérité et la clarté dans les enquêtes en cours et d'accélérer la divulgation de toutes les circonstances de cette catastrophe, la première du genre survenue dans nos hôpitaux publics, et de présenter la vérité à la population, qu'il s'agisse d'une négligence ou d'une erreur médicale ou d'origine criminelle, sans toutefois hésiter de responsabiliser ou de prendre les mesures légales contre les responsables, 3-L'UGTT rappelle qu'elle a tiré la sonnette d'alarme devant la détérioration de la situation dans les hôpitaux public, appelant à accélérer le sauvetage et à réitérer sa demande urgente de réformer le secteur de la Santé publique, et de le débarrasser de la politique de destruction dont il fait l'objet depuis des décennies, soulignant que l'hôpital public est la première ligne pour assurer la sécurité sanitaire des Tunisiennes et des Tunisiens en fonction de leur âge, de leur sexe et de leur appartenance à une classe, ce qui nécessite d'accélérer sa réforme avant qu'il ne soit trop tard. La santé en Tunisie manque d'une vision de réforme stratégique et claire et souffre d'une grave pénurie de ressources humaines et de financements nécessaires ainsi que les équipements vitaux, et que la réhabilitation du secteur de la Santé publique devrait inclure nécessairement les trois lignes, en particulier la première ligne, dont des centres de santé de base, car il s'agit de l'aspect préventif, et il est donc essentiel d'en prendre soin en fournissant du matériel et des ressources humaines (Cadre médical et paramédical). http://