Lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui, mardi 5 Mai 2015, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli, est revenu sur plusieurs sujets dont les priorités de son département, les opérations sécuritaires à Jebal Essalloum, l'affaire Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, le pèlerinage de la Ghriba, l'agression de l'épouse du député Faycel Tebini. En ce qui concerne les priorités de son ministère après les 100 premiers jours de travail, Mohamed Najem Gharsalli a indiqué que ces priorités se résument en 5 points nécessaires : - Accepter les critiques au sujet du projet de loi relatif à la répression des agressions contre les forces armées et revoir ledit projet de loi, - Développer une vision pratique pour matérialiser la décentralisation, - Revoir la composition des conseils régionaux et des délégations spéciales, - Réalisation des études relatives à la préparation de 81 quartiers, - Couvrir tout le territoire de la République par des municipalités locales. Questionné sur les opérations antiterroristes à Jebal Essalloum, Gharsalli a affirmé qu'il ne peut pas dévoiler des détails sur ces opérations encore en cours dans cette région au gouvernorat de Kasserine, estimant que toute déclaration dans ce sens pourrait remettre en cause le bon déroulement de l'opération. Au sujet des deux journalistes tunisiens Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, il a déclaré qu'il n'existait aucune nouvelle preuve sur leur décès et que la délégation dépêchée par le gouvernement en Libye n'est pas encore retournée en Tunisie pour se prononcer. Revenant sur le pèlerinage annuel de la Ghriba, Najem Gharsalli a nié l'entrée de pèlerins juifs en Tunisie munis de passeports israéliens, assurant que le ministère a pris toutes les mesures sécuritaires pour garantir le bon déroulement de ce pèlerinage. Par ailleurs, il a indiqué qu'il n'est pas au courant de la création d'un comité des sages des forces de sureté intérieure sous l'égide du ministère de l'intérieur. Pour ce qui est de l'agression de l'épouse du député à l'ARP Faycel Tebini, le ministre a indiqué que 5 agents de sécurité administrative ont été arrêtés suite à cette agression, et qu'ils sont soumis à une enquête au sein de la caserne d'El Aouina. Il a jouté qu'il est fort possible qu'ils comparaissent devant le conseil de discipline.