L'illustre mosquée Al Fath, à Tunis, cet immense lieu de culte duquel s'était envolé un jour ‘'Abou Yadh'', le dirigeant de l'organisation terroriste interdite Ansar Chariaa, et qui demeure toujours un endroit assez ‘'chaud'' comme on dit et grouillant de salafistes ‘'durs'', a connu des scènes de désordre et d'anarchie à l'heure de la prière du vendredi 14 Août qui a failli tourner au vinaigre. Selon les informations relayées par des médias, des partisans de l'ancien imam, Noureddine Khadmi, ex-ministre des Affaires religieuses du temps de la Troïka, auraient appelé au rétablissement de l'ancien imam, Noureddine Khadmi, limogé par les autorités. Intervenant sur les ondes de ShemsFM, Fadhel Ben Achour, secrétaire général du syndicat des cadres et agents des mosquées, a indiqué que plusieurs partisans de Khadmi ont essayé de disperser les fidèles en les invitant à quitter la mosquée avant que le calme ne soit rétabli par la suite. La même source ajoute qu'un des fidèles et partisans de Khadmi a tenté de prendre la place du nouvel imam désigné par les autorités. Ben Achour a demandé l'ouverture d'une enquête, étant donné que même l'appel à la prière n'a pas été lancé à l'heure habituelle. De son côté, Noureddine Khadmi a démenti la déclaration de Fadhel Achour, selon laquelle il aurait tenté de tenir le prêche de ce vendredi, affirmant qu'il n'a pas mis les pieds dans la mosquée depuis le 8 Août dernier.