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Tunisie: La Bourse du Maghreb fête son 1er anniversaire
Publié dans WMC actualités le 16 - 02 - 2011

Aujourd'hui se tient à Gammarth la première rencontre de la Bourse Maghrébine en présence des présidents des Bourses des 5 pays Maghrébins, des présidents des conseils et autorités des marchés financiers de chacun de ces pays et de nombreux hommes d'affaires.
Cette réunion qui doit se dérouler, chaque année dans un des pays du Grand Maghreb, est organisée dans notre pays en hommage au rôle que les Tunisiens ont joué pour l'émergence de cette Bourse maghrébine. Le ministre des Finances tunisien, qui ouvrira la séance de ce matin, apprend-on, va saluer les participants à cette réunion d'évaluation des résultats de la Bourse Maghrébine une année après sa création.
Rappelant la genèse de la création de cette Bourse, il présentera les réformes et mesures entreprises par le gouvernement tunisien depuis 2011 pour libérer l'initiative et développer l'économie tunisienne dans le cadre du Grand Maghreb. La première de ces lois promulguées après la Révolution tunisienne, c'est la Loi sur le développement des régions prioritaires y compris les régions frontalières avec les pays voisins. Cette loi a eu pour effet immédiat une sensibilisation des autres pays du Maghreb qui ont mis en place une législation semblable dans leur pays. Très vite, la nécessité d'une coordination entre les 5 pays s'est fait jour et a eu pour conséquence la multiplication des investissements par des Maghrébins, qu'ils soient résidents ou non, et l'accélération de la création de projets et d'emplois dans ces pays.
Dans son allocution, il rappellera les avantages accordés à ces investissements et particulièrement la prise en charge des infrastructures financées par chaque Etat et depuis un an par le Fonds Maghrébin d'Infrastructures FMI- créé pour développer les infrastructures dans toutes les régions frontalières des cinq pays et dont le capital est détenu par les 5 pays, la Banque mondiale et des fonds de pays arabes amis.
Les avantages fiscaux et un renforcement des garanties offertes aux investisseurs, qui se sont ajoutés à une clarification de la législation sur les prestations de services aux non résidents, ont permis d'attirer en Tunisie beaucoup d'investisseurs, Tunisiens, originaires des pays du Maghreb, des pays arabes et d'autres pays amis. «L'application stricte de la réglementation nationale et internationale sur Le blanchiment d'argent et la lutte contre le terrorisme nous a permis d'écarter les investisseurs peu scrupuleux et qui ne visent qu'un enrichissement rapide dans des projets immobiliers», déclare le ministre.
La transparence totale a caractérisé les processus de choix des entreprises ou groupes candidats aux opérations de privatisation d'entreprises publiques ou d'acquisition des participations publiques dans des entreprises tunisiennes et étrangères. Certaines de ces participations, acquises frauduleusement par d'anciens responsables politiques et leurs proches, sont revenues à l'Etat par décisions de justice et mises sur le marché.
Toutes les concessions de services publiques dans les domaines de la production électrique, de dessalement d'eau de mer, infrastructures routières… ainsi que la location de terrains agricoles ont été réalisées chaque fois par un appel d'offres national ou (et) international, avec publication des résultats des soumissions et des attendus des décisions prises.
Les réformes politiques introduites ces 3 dernières années dans les différents pays arabes ont permis de rapprocher les points de vue des divers gouvernants des pays du Maghreb. Elles ont aussi permis d'affirmer l'avenir commun de ces pays dans le cadre du groupe plus large, celui des pays arabes et africains.
Le ministre clôturera son intervention par un vibrant hommage aux hommes d'affaires qui ont compris que le développement de nos pays passait par la création de projets communs dans cet ensemble économique homogène et suffisamment vaste pour l'émergence de champions maghrébins dans les divers secteurs de l'économie. Le développement de cette Bourse maghrébine en est l'exemple et le résultat.
A son tour, le président de la Bourse Maghrébine exprimera sa joie et sa fierté pour la réussite de ce projet que les présidents des 5 Bourses maghrébines ont décidé de créer lors de leur réunion de CASABLANCA en janvier 2012.
La Tunisie, chargée par les présidents des 4 Bourses existantes en 2012, celles de Tunis Casablanca, d'Alger et de Tripoli, de présenter l'étude de faisabilité, a travaillé d'arrache-pied pour réaliser en 5 mois un travail qui a permis aux autorités des 5 pays de prendre les mesures législatives et réglementaires nécessaires à l'émergence à côté des Bourses locales d'une Bourse Maghrébine.
Le président de la Bourse maghrébine remerciera les commissions et autorités de contrôle des marchés financiers dans les 5 pays qui ont eu la lourde tâche de compiler les législations et réglementations des sociétés et des marchés financiers de chaque pays. Les comparaisons entre ces législations avaient permis de dégager des différences nombreuses et souvent profondes. La volonté commune d'aboutir à un socle commun minimum a permis à chacune de ces structures de présenter aux autorités compétentes de chaque pays les modifications à apporter. Ce qui fut fait avec plus ou moins de bonheur et dans un esprit de coopération et de compréhension des particularités de chaque pays.
Les difficultés apparues en 2012 étaient nombreuses: fiscalité, réglementation des changes, absence de législation ou développement insuffisant des marchés financiers.
Une accélération a été observé dès l'année 2012: dans la Jamahiriya libyenne, le pouvoir a distribué les actions des entreprises publiques libyennes à la population et a créé la Bourse de Tripoli sur laquelle ont été cotées les entreprises publiques privatisées par le biais des distributions d'actions à la population. En Algérie, la législation du marché financier a été revue et complétée et le système de cotation électronique choisi a été celui en usage à la Bourse de Tunis et de Casablanca celui là même en usage en France et aux Etats-Unis. Les entreprises publiques ont été poussées à se faire coter à la Bourse d'Alger et plus de 50 sociétés privées y ont été introduites.
La Mauritanie, avec la coopération des autres pays du Maghreb, a renforcé sa législation commerciale, adopté un code des sociétés commerciales et mis en place un registre de commerce.
L'idée de la Bourse maghrébine est venue pour couronner ces réformes et donner les moyens financiers nécessaires aux entreprises leaders de leur secteur dans chacun des pays du Maghreb. Outre les conditions habituelles pour la cotation dans un des marchés boursiers du Maghreb, ces entreprises leaders devaient remplir une condition supplémentaire: être installées et produire dans au moins deux des 5 pays du Maghreb. Leur nombre est aujourd'hui de 50 et se trouvent dans les secteurs bancaire, des assurances, agroalimentaire, des transports, de l'hôtellerie, des travaux publics, de l'industrie chimique ou électronique…
Cette Bourse électronique permet aux investisseurs maghrébins et arabes mais aussi aux fonds d'investissements internationaux de placer leurs fonds dans un marché suffisamment large, caractérisé par une bonne liquidité, des pratiques sécurisantes et une réglementation adaptée. Le volume quotidien dépasse aujourd'hui les 30 millions de dinars et les fonds levés entre juin 2013 à juin 2014 dépassent les 3 milliards de dinars tunisiens.
Quand aux Bourses locales, elles continuent de se développer en profitant de l'exemple de la Bourse maghrébine, en adoptant les normes et techniques en usage dans cette Bourse. Les Bourses locales ont permis aux intermédiaires de chacun des pays d'intervenir sur les autres places locales, au début à travers un intermédiaire local agréé dans le pays.
Une nouvelle étape est actuellement à l'étude permettra aux intermédiaires agréés dans un pays de pouvoir intervenir directement sur le marché d'un autre pays pour le compte de ses clients locaux ou étrangers.
L'exemple du Maroc a beaucoup facilité le travail de la commission chargée de faire avancer ce projet.
Le président de la Bourse maghrébine rappellera dans son intervention les efforts de l'Union des Bourse arabes qui a réalisé de nombreuses études sur une Bourse arabe avec des mécanismes d'échange de titres et la mise en place d'un dépositaire arabe. Cette idée a été reprise par la Bourse maghrébine avec la création d'un dépositaire central maghrébin qui a aussi servi aux échanges entre les Bourses locales.
Ce dépositaire central n'aurait jamais pu voir le jour sans les modifications introduites par les différents pays dans leur réglementation de change respectives. Les accords bilatéraux permettant aux Banques centrales de coter les devises des autres pays du Maghreb, facilitant ainsi les transferts de fonds d'un pays à l'autre en monnaie locale.
Le président de la Bourse maghrébine, en clôturant la séance du matin, émettra le vœu de voir s'instaurer une monnaie unique dans les pays du Maghreb dans les années à venir.


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