Le premier article concernait l'art et la manière avec lesquels jonglaient nos économistes avec les indices à l'échelle macroéconomique ; évidement derrière leurs chiffres il y a du vrai et cela est visible à vu d'il, mais comme prétendre qu'on considéré comme ayant un revenu élevé à partir de 4000 DT/an soit 11 DT/jour- cela peut paraître exagéré, même si on habite chez ses parents et on utilise le transport en commun. Dans ce deuxième article, nous nous intéressons au fonctionnement du pays, et ce compte tenu de ses contraintes et de ce qui en découle. On peut dire que sur les 10 millions d'habitants un peu plus-, les chiffres révèlent que : - 20% vont à l'école, ce dont on ne peut qu'être fier, - 8 à 10% sont à la retraite et ce gisement de gens expérimentés est loin d'être exploité et les cafés regorgent d'experts et de spécialistes dès 9h du matin, - 14%, hélas sont au chômage, le chiffre est élevé mais semble-t-il quasi normal et on ne peut nier les efforts pour améliorer leur quotidien, - il reste environ un Tunisien sur 2 qui assure le revenu du peuple et de ses composantes. Il serait utile de savoir si ces chiffres correspondent à une quelconque norme et si on se retrouve dans une catégorie donnée de pays, la question reste posée. Mais, et il y a toujours un mais, parmi les obstacles au développement, il y a un mal interne au système qui pourrait, s'il était résorbé, réduire le chômage au moins des cadres, vu que, encore, le plus grand commanditaire et le plus grand consommateur de biens et de services reste l'Etat qui, par ses marchés publics, fait vivre environ 60% de la population d'une manière directe et indirecte ; ce mal est la manière de passer les marchés publics. Actuellement tout le monde, de l'amont à l'aval, met le doigt sur la plaie mais personne n'a de solution : cette maladie interne a 2 composantes. - La première concerne la notion de moins disant, ce qui est aberrant et on ne peut pas tout le temps aller chercher le produit le moins cher sans tomber un de ces jours dans une situation inextricable ; d'ailleurs, dans beaucoup de domaines on y est déjà, les entreprises et les sociétés de services subissent les impacts de cette décision car ce n'est pas avec un produit qui revient a 100 et qu'on revend à 80 que l'on va recruter et si je peux me permettre une image, TATI a fermé boutique et Chanel prospère . - Dans un autre domaine, imaginez qu'un professeur en chirurgie opère sous l'il attentif et méfiant d'un contrôleur qui passe son temps à vérifier tout d'abord s'il a bien ses diplômes certifiés, s'il a utilisé le nombre de litres d'oxygène prévus ou la longueur de pansements programmés, je pense que beaucoup de malades resteraient sur le billard, et actuellement cette 'énarcocratie'' est en train de paralyser les décideurs dont beaucoup ont jeté l'éponge et attendent gentiment de rejoindre le café des retraité. Ces 2 maux internes, s'ils étaient guéris, permettraient de gagner quelques points dans l'échelle du chômage par exemple