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Eau potable : cap sur le dessalage
Publié dans WMC actualités le 29 - 10 - 2007

Le dessalement de l'eau, appelé également dessalage, est retenu comme une des solutions les plus indiquées pour faire face à la régression de l'offre d'eau, notamment, dans le sud du pays qui se caractérise par une forte sécheresse.
Cette ressource non-conventionnelle, dont le coût est en baisse régulière depuis quelques années, est un processus qui permet de retirer le sel de l'eau salée ou saumâtre pour la rendre potable ou l'utiliser pour l'irrigation.
Au regard de projections concordantes, c'est le sud du pays qui va souffrir, le plus, du déficit hydraulique, corollaire du réchauffement du climat prévu. Dans cette région, les températures annuelles seront en hausse, les précipitations diminueront et les années sèches seront plus fréquentes.
C'est là du moins la conclusion d'un rapport élaboré par le Groupe onusien d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sur l'impact futur du climat. Selon ce rapport, la Tunisie va être confrontée, d'ici 2030, à un réchauffement climatique de 1,1 degré et de 2 degrés d'ici 2060.
A cette sécheresse vient s'ajouter la salinité de l'eau dans cette région, avec plus de deux grammes par litre.
Pour satisfaire les besoins futurs en eau des habitants du sud, le gouvernement projette de mettre en œuvre, d'ici 2016, un programme de stations de dessalement. Ultime objectif, porter, d'ici 2025, la part des eaux dessalées à 20% de la consommation d'eau en Tunisie.
Jusqu'ici, l'expertise tunisienne en matière de dessalement date de 1983, année de la création de la station de dessalement des eaux saumâtres de Kerkennah d'une capacité de 3.300 m3 par jour.
Cette expertise s'est amplement enrichie avec la mise en service des stations de dessalement des eaux saumâtres de Gabès en juin 1995 (d'une capacité de 22.500 mètres cubes par jour), de Zarzis en 1999 (15.000 m3 par jour) et de Djerba en 2000 (une capacité de 15.000 m3 par jour).
Pour l'avenir, la Société nationale d'exploitation et de distribution d'eau (SONEDE) prévoit, dans une première étape, la réalisation d'une dizaine de stations de dessalement d'eaux saumâtres, entre autres, dans les zones de Kébili, Douz, Souk el Ahad, Tozeur, Nefta, Matmata et Beni khedache. Ces stations auront une capacité cumulée de 36.000 m3/j.
Dans une seconde étape, d'autres stations, d'une capacité de 40.000 m3/j seront créées dans les régions où le taux de salinité est compris entre 2 et 1,5 gr/l.
A long terme, l'Etat prévoit, pour le sud du pays, le recours au dessalement d'eau de mer pour satisfaire les besoins de la population en eau potable et au traitement d'eaux usées pour subvenir aux besoins de l'industrie et du reste des activités économiques.
La première station sera réalisée à Djerba. Cette station sera opérationnelle en 2010. Elle a reçu pour mission de subvenir aux besoins en eau de l'île, jusqu'à 2025.
Cette deuxième station de dessalement d'eaux saumâtres d'une capacité de 5.000 m3 par jour, sera prochainement mise en service à proximité de la première en vue de relever la production totale de la station de Guellala, à 20.000 m3 par jour. L'objectif recherché à travers cette extension est de garantir une même qualité de l'eau distribuée et de préserver la stabilité du taux de salinité, et ce pour un coût de 5 millions de dinars.
Quatre unités de dessalement d'eau de mer seront mises, également, en service, d'ici 2016, dans les gouvernorats de Gabès (Zarrat) et Sfax, avec une capacité de 50.000 m3/j.
C'est, entre autres, à des fins de dessalement d'eau de mer et des eaux saumâtres que la Tunisie a décidé de construire, d'ici 2020, une centrale nucléaire à des fins pacifiques.
Pour mémoire, la Tunisie est connue pour être mal dotée en ressources naturelles en eau. Avec 459 m3 par habitant, elle fait partie des pays les moins bien nantis en ressources hydriques renouvelables.
Des experts de la Société tunisienne de distribution et d'exploitation d'eau (SONEDE) estiment, pour leur part, qu'au-delà de 2030, la demande d'eau sera supérieure aux ressources conventionnelles exploitables. A l'horizon de cette échéance, la moyenne annuelle régressera à 350 m3 par habitant.
Actuellement, le volume total de consommation d'eau en Tunisie, estimé à plus de 315 millions m3/an, est utilisé à hauteur de 54% par les foyers et établissements publics, 33% par l'industrie et 13% par le tourisme.
En fait, dans le cas de la Tunisie, il est plus approprié de parler de surconsommation d'eau (consommation ordinaire et fuite d'eau). Cette surconsommation peut aller jusqu'à 800 litres/jour/lit dans les établissements hospitaliers, 100 l/j/agent dans les administrations publiques, 550 l/j/résidant dans les établissements hôteliers et 300 l/j/étudiant dans les établissements universitaires.
A la lumière de ces données, le pire des scénarios serait de voir les pouvoirs publics contraints à faire des arbitrages douloureux et à accorder la priorité à tel ou tel secteur au détriment d'autres. Pour le moment, on n'en est pas là…


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