Près de quatre mois après le décès de Feu Ali Faouzi Gahbiche, disparu en octobre 2007, le nom du «père » de la publicité en Tunisie se retrouve de nouveau sur le devant de la scène. Pour une raison que l'on peut imaginer, car, comme il arrive assez fréquemment en Tunisie, les héritiers du défunt sont entrés en conflit au sujet du partage de son héritage. Le premier acte de la mise en uvre de la succession de Feu Ali Faouzi Gahbiche s'est déroulé récemment avec la nomination de Mmes Dalel Gahbiche et Rachida Gahbiche, respectivement sa fille et son épouse, aux postes de président directeur général et directeur général adjoint. Une décision qui n'a apparemment été du goût du reste de la famille, et plus précisément de la mère du défunt Chedlia Essefi veuve Taïeb Gahbiche-,de son frère Hédi Gahbiche-, de ses surs, qui ont introduit un recours en justice afin d'obtenir la fixation de la liste des héritiers du défunt.
Cette affaire a été étalée sur la scène publique lorsque le tuteur légal de ce groupe a annoncé, vendredi 8 février 2008, par voie de communiqué publié dans la presse locale, que «l'acte de décès délivré par la justice cantonale de Tunis est susceptible d'être l'objet d'une correction ultérieure » et appelé le public «à prendre en considération ce litige et à s'abstenir pour le moment de toute transaction avec les filles du défunt (Dalel et Thouraya Gahbiche, ndlr) concernant la succession de leur père en attendant l'achèvement de l'action civile sus-inidiquée».
Et ce n'est peut être pas par hasard si ce communiqué a été publié le 8 février. En effet, le même jour devait se tenir une assemblée générale ordinaire des actionnaires de la société afin de statuer sur l'affectation des actions appartenant à feu Ali Faouzi Gahbiche, confirmer «l'annulation du mandat d'administrateur de M.Mohamed Mouelhi », préciser la durée du mandat d'administrateur de Mmes Dalel Gahbiche, Thouraya Gahbiche et Rachida Gahbiche, approuver la composition du nouveau conseil d'administration et déléguer des pouvoirs au p-dg et au dg-a ; en somme pour asseoir le contrôle de l'épouse et des filles du défunt sur la société. Ce dont le reste de la famille ne veut visiblement pas.
Réaction de l'article : Héritage de Feu Ali Faouzi GAHBICHE