En signant une convention de partenariat avec la Jeune Chambre Economique de Tunisie (JCET), Poulina s'offre la possibilité d'accéder au vaste réseau de formateurs de cette structure, en vue d'affiner le profil des quelque 500 cadres supérieurs et moyens recrutés tous les ans, et dont le groupe a besoin pour mener à bien sa nouvelle phase de développement local et international. Mais ce groupe se met en même temps en très bonne position dans la course pour accueillir le congrès mondial de la Jeune Chambre Internationale, qui doit avoir lieu en 2009 en Tunisie. Et lancer ainsi pour de bon «Medina Mediterranea» comme centre de tourisme de congrès et d'affaires. Engagé depuis un peu plus d'une année dans une nouvelle phase de développement -en Tunisie, dans les autres pays du Maghreb et «en Chine avant la fin de l'année», indique M. Abdelwaheb Ben Ayed, le Groupe Poulina est en train de se donner les moyens de sa politique. Moyens financiers, bien évidemment, mais également humains. Mais les jeunes que Poulina recrute sont une «feuille blanche» sur laquelle tout reste à écrire. Leur éducation «scolaire brute» devant «être affinée», ces jeunes ont besoin d'être formés. Pour ce faire, Poulina s'est tourné vers la Jeune Chambre Economique de Tunisie (JCET), avec laquelle il vient de conclure une convention de partenariat, signée lundi 10 mars 2008 par MM. Abdelwaheb Ben Ayed, président du groupe et M. Nabil Salem Dakhli, président national de la JCET.
«Nous avons besoin de près de 500 cadres supérieurs et moyens par an», affirme le président de Poulina, à la fois pour faire face aux besoins des nouveaux projets, mais également pour compenser les départs, notamment dans le cadre de l'essaimage. En somme, Poulina a en quelque sorte décidé de mettre la Jeune Chambre Economique dans son moteur pour pouvoir accélérer son développement.
Concrètement, le groupe va pouvoir bénéficier des compétences des jeunes cadres de la JCET, dans le cadre de cycles de formation qui peuvent être spécifiques-, tout au long de l'année. Forte de ses 15 .000 membres, parmi lesquels des formateurs de différents grades, la JCET «forme les jeunes leaders pour qu'ils agissent mieux dans leurs organisations», résume M. Nabil Salem Dakhli. En contrepartie de quoi, la JCET pourra profiter des capacités de Poulina, un groupe «pluridisciplinaire», «pour une formation sur le terrain» de ses adhérents. Mais la JCET pense pouvoir trouver «un terrain de collaboration dans le tourisme» que la convention signée avec Poulina couvre. En effet, il y est mentionné que, en plus de la contribution de Poulina à la promotion des évènements de la JCET à l'étranger, celle-ci et ses adhérents vont bénéficier de réductions et d'offres préférentielles, et d'un «traitement privilégié sur simple présentation de la carte d'adhésion».
Faut-il en conclure que c'est Médina Mediterranea, le centre de congrès et d'affaires de Poulina à Yasmine Hammamet, qui va accueillir les travaux du congrès mondial de la Jeune Chambre Internationale, prévu en 2009 en Tunisie, et auquel vont prendre part plusieurs milliers de jaycees venant des quatre coins du monde. Certes, MM. Abdelwaheb Ben Ayed et M. Nabil Salem Dakhli n'ont pas soufflé mot à ce sujet, lors de la cérémonie de signature de la convention. Mais on peut penser que le partenariat noué avec la JCET place Poulina en très bonne position pour rafler la mise.