Même si cette idée n'est pas nouvelle, mais cette fois-ci, le président d'Orascom Telecom, Naguib Sawiris, veut aller vite et souhaite «allier son groupe à un 'petit" acteur des télécoms d'ici quelques mois». C'est en tout cas ce qu'il vient de déclarer chez nos confrères La Tribune. Dans le même ordre d'idée, la version électronique du quotidien français rappelle que 'son renoncement à postuler à la quatrième licence mobile en France l'a dissuadé de s'implanter dans l'Hexagone pour le moment''. Sur la question de savoir avec quel type d'acteur le patron d'Orascom souhaiterait s'allier, M. Sawiris exclut d'emblée 'les gros opérateurs tels que AT&T, Vodafone, Telefonica, China Mobile'', car poursuit-il, 'je serais trop dilué et les synergies seraient limitées''. Du coup, il viserait six ou sept petits acteurs, aussi bien dans les pays émergents qu'en Europe, où 'les synergies se chiffreraient en milliards de dollars avec l'ensemble de mes actifs télécoms, c'est-à-dire Weather Investments'' (ce dernier contrôlant l'opérateur mobile Wind en Italie et en Grèce et détient 52 % d'Orascom Telecom). Et dans cette perspective, le patron d'Orascom estime qu'un «rapprochement avec la filiale du géant du BTP français, Bouygues Télécom, aurait du sens», et surtout une fusion est à même de renforcer la présence en Méditerranée de Bouygues, avec à la clé 'beaucoup de synergies". Concernant le différend qui oppose Orascom à France Télécom depuis 2007, Naguib Sawiris ne semble «pas prêt à sortir de l'opérateur télécom Mobinil, sauf si le prix proposé par France Télécom pour lui racheter ses parts dans leur filiale commune était "juste"», rapporte latribune.fr.