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Le secteur bancaire sous la loupe de Tunisie Valeurs
Publié dans Business News le 11 - 09 - 2020

Le raz-de-marée du Covid-19 a déferlé, impactant tout sur son passage. Rien n'a été épargné et d'autres séquelles devraient faire surface dans les mois à venir. Bien qu'ayant prouvé sa résilience dans le passé, le secteur bancaire se trouve aujourd'hui face à un défi de taille. Pourrait-t-il surmonter la cette crise majeure ? C'est à cette question qu'a tenté de répondre Tunisie Valeurs dans un rapport intitulé "Secteur bancaire : Etat des lieux et perspectives 2020".

Depuis la révolution, le secteur bancaire tunisien a prouvé sa résilience face aux crises qui se sont suivies. Totefois, la pandémie du Covid-19 a été un tsunami qui a frappé de plein fouet le monde entier, impactant l'économie mondiale et également l'économie tunisienne. En plus, le secteur bancaire a dû faire des efforts supplémentaires en termes de sociétal, avec un don significatif de plus de 100 millions de dinars (MD), outre la suspension par la Banque centrale de Tunisie (BCT) des payements de crédits (principal et intérêt) ainsi que la suspension des commissions de retrait par carte.

Ainsi, l'étude indique que la croissance du PNB a perdu de son élan en 2019, comparativement aux dernières années. Les revenus agrégés du secteur ont enregistré une progression de 13,2%, approchant les 5 milliards de dinars, contre une hausse moyenne de 18,3% sur la période 2016-2018. Une performance dopée par la marge d'intérêt (+21,5% à 2,7 milliards de dinars) et dans une moindre mesure par les commissions (+10,5% à 1 milliard de dinars). Par ailleurs, le rehaussement du taux directeur par la BCT, en février 2019 (+100pb) a donné un coup d'accélérateur à la marge d'intérêt.
S'agissant des indicateurs du premier semestre 2020, les chiffres sont globalement rassurants au rayon du PNB avec une baisse du PNB contenue à -3%, en glissement annuel. Certes, les chiffres du PNB ne sont pas définitifs mais ils fournissent une idée sur le comportement des revenus sur la première moitié de l'année, qui tient compte de trois mois de confinement général. Cependant, l'intermédiaire estime que sur l'année pleine, les revenus du secteur bancaire devraient subir la jonction de plusieurs facteurs défavorables avec la baisse du taux directeur de la BCT, le manque à gagner en termes d'intérêts intercalaires pour les reports des échéances des crédits accordés aux particuliers, et dans une moindre mesure le manque à gagner en termes de commissions suite aux mesures de tarification instituées par la BCT.
Tunisie Valeurs table sur un repli du PNB de 4,6% à 4,7 milliards de dinars en 2020.

Côté productivité, le secteur bancaire coté a opposé la meilleure résistance au contexte social tendu, à l'inflation des coûts et à un environnement prudentiel plus contraignant, impliquant des surcoûts réglementaires. Certes, les banques publiques jouissent aujourd'hui d'un meilleur coefficient d'exploitation que leurs pairs privés mais il leur reste encore du chemin à parcourir pour converger vers la norme sectorielle au niveau du ratio de couverture des salaires par les commissions et du ratio du nombre d'employés par agence.
L'intermédiaire précise aussi que toutes les banques de la cote ont enregistré une amélioration de leur coefficient d'exploitation hormis Wifak Bank (+33,2 points de taux à 144%), ATB (+7,4 points de pourcentage à 74%), BTE (+4 points de taux à 76,8%) et BH (+0,5% point de pourcentage à 42%). L'évolution des revenus de ces dernières a été insuffisante pour éponger la progression de leurs frais généraux.
Toujours selon ce même document, la STB (un coefficient d'exploitation de 39%) a réalisé un important bond en avant au niveau du coefficient d'exploitation, en 2019, intégrant le trio des banques les plus productives de la place aux cotés de la BT (un coefficient d'exploitation de 31,7%) et d'Amen Bank (un coefficient d'exploitation de 39,3%). La productivité de la banque publique a profité d'une hausse contenue des frais généraux (+6,6% à 234,2MDt) et de la poursuite du programme de restructuration sociale (départ de 92 personnes à la retraite). Ce constat est d'autant plus appréciable que la banque a poursuivi son programme d'extension du réseau (ouverture de 6 nouvelles agences sur 2019)
Les majors privés du secteur privé, la Biat (un coefficient d'exploitation de 41,7%), Attijari Bank (un coefficient d'exploitation de 45,5%) et l'UIB (un coefficient d'exploitation de 45,5%) continuent à occuper le milieu du tableau en termes de coefficient d'exploitation, en 2019. Ces trois banques affichent une capacité inégalée à poursuivre leur dynamisme commercial sans pénaliser leur productivité. A noter que grâce à leur forte capacité génératrice de commissions, ces trois banques affichent des ratios de couverture de la masse salariale par les commissions appréciables, supérieurs à la moyenne sectorielle (de 73,5% en 2019).
Enfin, Wifak Bank (un coefficient d'exploitation de 144%), BTE (un coefficient d'exploitation de 76,8%), ATB (un coefficient d'exploitation de 74%) et UBCI (un coefficient d'exploitation de 61,8%) restent à la traine du secteur au rayon de la productivité. Alors que le coefficient d'exploitation élevé est une nouvelle donne pour Wifak du fait des investissements importants du démarrage, la sous-productivité est une carence de longue date pour la BTE, l'ATB et l'UBCI. Il s'agit d'un chantier prioritaire pour le nouveau management de l'ATB et les futurs repreneurs de la BTE et de l'UBCI.

Pour 2020, l'intermédiaire s'attend à ce que le secteur bancaire accuse une dégradation ponctuelle de sa productivité, notamment avec un PNB qui se replie et des charges d'exploitation qui augmentent. Les dons octroyés par les banques aux structures de l'Etat comme le fonds 1818 dédié à la lutte contre le Covid-19 biaiseront d'autant plus la comparabilité avec l'exercice 2019.
« Nous considérons ces dons (d'une valeur globale de 105,6 MD pour l'ensemble du secteur, en 2020, selon les dernières données disponibles) comme des charges faisant partie des surcoûts de la crise actuelle. En conséquence à ce qui précède, nous pensons que le secteur bancaire devrait afficher une progression de son coefficient d'exploitation de 7,3 points de taux à 52,3% en 2020 », a précisé le rapport.

Sur un autre volet et malgré un climat des affaires morose et la hausse des risques d'impayé, générée par la montée des taux, les banques ont globalement réussi à préserver leur qualité du portefeuille sur l'année 2019. Le stock des créances classées a affiché une évolution timide de 3% à 10,4 milliards de dinars, selon ses estimations. Le taux des créances classées global pour le secteur s'étant maintenu aux alentours de 11,8% et les banques de la place ont poursuivi leur effort de couverture des créances classées, constatant une enveloppe de provisions de 675 MD sur les créances en 2019 (soit 13,6% du PNB sectoriel). Le taux de couverture des créances classées a gagné un point de taux, se montant à 69% et convergeant ainsi vers le niveau recommandé par la BCT (de 70%).
Toutefois, l'étude souligne que l'évolution de la qualité du portefeuille à l'échelle sectorielle masque d'importantes disparités entre les banques. Ainsi, Attijari Bank et l'UBCI continuent à montrer l'exemple en matière de qualité du portefeuille avec des taux de créances classées inférieurs à 7% et des taux de couverture au-dessus de 80%. Elles confirment leur capacité à maitriser leurs risques.
Les autres majors du secteur privé comme la Biat et la BT ont beau maintenir des taux de créances classées appréciables, inférieurs à 10% en 2019 (6,4% pour la Biat et 9,5% pour la BT mais ont subi une dégradation de leur taux de couverture sur les dernières années en raison notamment de la classification de la société Carthage Cement (un taux de couverture de 58,6% pour la Biat et de 61,7% pour la BT). Au vu du niveau maitrisé du taux des créances classées, les efforts de couverture supplémentaires à consentir par les deux banques devraient être limités dans le temps. « Nous restons, également confiants à moyen terme dans la capacité de la Biat et de la BT à recouvrir leurs créances envers Carthage Cement et à opérer des reprises sur provisions, suite à l'opération de recapitalisation de la cimenterie publique bouclée en ce début d'année (une levée de 206 MD) », a noté dans ce cadre l'intermédiaire.
En outre, les banques publiques continuent à tirer profit des efforts de nettoyage du bilan, du démarrage depuis 2018 du traitement transactionnel des créances classées et de la nouvelle politique de crédits plus prudente qui a été instaurée conformément à leur plan de transformation. Le portefeuille des crédits des banques étatiques est désormais, en moyenne, mieux provisionné que leurs pairs privés. Exception faite de la BNA qui devrait encore faire des sacrifices au niveau de ses bénéfices pour couvrir convenablement ses créances classées, les deux autres banques publiques affichent d'ores et déjà des taux de couverture supérieurs à 70%, en 2019.

S'agissant des perspectives de 2020, Tunisie Valeurs considère que le choc du Covid-19 devrait faire subir au secteur bancaire une dégradation de la qualité du portefeuille et une flambée du coût du risque. L'impact ne sera pas le même pour toutes les banques : celles qui sont exposées aux secteurs du tourisme, du transport, de l'immobilier et du BTP seront les plus affectées par la crise.
« En moyenne, nous anticipons un accroissement du coût du risque de 24% (soit +177 MD) à 922 MD en 2020 », table-t-il.

Concernant le volet de la rentabilité, 2019 a été un bon cru pour le secteur bancaire au niveau de la rentabilité. Hormis Wifak Bank, toutes les banques ont publié des résultats nets dans le vert. Idem pour les chiffres consolidés, les bénéfices nets part du groupe agrégés ont affiché un bond de 25% à 1,5 milliard de dinars. Attijari Bank et la Biat restent les références du secteur en termes de rentabilité. Leur profil de croissance supérieur à la concurrence et leur capacité à concilier les objectifs de rentabilité et de rigueur leurs valent d'afficher un ROE respectif de 33,6% et de 30%.
En 2019, la STB s'est nettement démarquée de ses consœurs publiques avec un triplement du résultat net part du groupe à 183,4 MD et un ROE de 28,5%, plaçant la banque au troisième rang à l'échelle du secteur.
Les deux autres banques publiques la BH et la BNA affichent des niveaux de rentabilité financière en deçà de la moyenne sectorielle, en 2019, en dépit des bienfaits des plans de transformation sur la rentabilité et des plus-values du programme de cession d'actifs pour la BNA (une plus-value de 12,6 MD en 2019). Les deux banques continuent à tirer vers le bas le ROE du secteur public (un ROE de 16,2%, en 2019) et à creuser son écart par rapport au secteur privé (un ROE de 20,7%, en 2019).

En ce qui concerne 2020, l'étude assure que le secteur bancaire devrait connaitre une dégradation de sa rentabilité en 2020 en raison de la décroissance du PNB, de la hausse des frais généraux, provenant notamment des dons aux structures de l'Etat pour lutter contre le Covid-19, et de la flambée du coût du risque.
« Selon nos estimations, la masse bénéficiaire agrégée du secteur devrait subir une contraction de 33% à 1 milliard de dinars, ne tenant pas compte des éléments exceptionnels comme la contribution fiscale au budget de l'Etat. Quant au ROE sectoriel, il devrait reculer, selon nos estimations, de 7,3 points de taux pour s'établir à 11,4% en 2020 », énonce le document.

Autre fait important, le secteur bancaire a affiché une consolidation générale de sa solvabilité. Hormis la Wifak Bank dont le ratio de solvabilité global pour 2019 n'est pas communiqué, toutes les banques de la cote ont affiché une amélioration de leur solvabilité, au sens du ratio Tier 2.

S'agissant du modèle de Scoring, Tunisie Valeurs a opté pour une méthode de notation multicritères, qui repose sur plusieurs critères fondamentaux, inhérents à l'activité bancaire : la dynamique commerciale (privilégiant les banques qui occupent une position concurrentielle forte et qui adoptent une politique de collecte et de crédit active sans pénaliser leur ratio de transformation réglementaire) ; le produit net bancaire (préférant les banques qui affichent la physionomie du PNB les plus favorables à la baisse des taux et la structure de la collecte la plus avantageuse) ; la productivité (mesurée par le coefficient d'exploitation et par le ratio de couverture de la masse salariale par les commissions) ; la qualité du portefeuille (évaluée par le taux de créances classées et le taux de couverture) ; la rentabilité des fonds propres (mesurée par le ROE net part du groupe sans prendre en considération les plus-values éventuelles sur cession des participations dans les entreprises non financières) ; la solvabilité (l'analyse se limitera au ratio Tier 2 en l'absence d'une information exhaustive sur le ratio Core Tier 1) ; le ratio du levier (qui représente une mesure non pondérée de la solvabilité bancaire) ; et les ratios de valorisation boursière (le choix a été porté sur les ratios du P/E, du P/B et du rendement en dividendes).

Les résultats donnés par l'analyse Scoring permettent de classer les valeurs bancaires en quatre catégories.
La première est celle des Blue Chips : il s'agit des banques les plus réactives de la place qui ont maintenu une politique de crédits dynamique sur les dernières années et qui affichent une collecte bon marché et les ratios prudentiels les plus solides. Ces dernières sont le plus à même de résister à la crise du Covid-19, à l'assèchement de la liquidité et au durcissement du cadre réglementaire. Avec des fondamentaux qui se distinguent nettement de la concurrence, Attijari Bank et Biat devraient continuer à profiter d'un mouvement de « Flight To Quality ».
La deuxième est celle des bonnes valeurs : des banques qui affichent des leviers de rentabilité partiellement exploités et des valorisations qui reflètent leur fondamentaux actuels et les risques conjoncturels à court terme. Cette catégorie de banques inclut la BT, la BH et l'UIB.
La troisième est celle des valeurs sous-surveillance : l'intermédiaire recommande de suivre de plus près les titres Amen Bank, BNA, STB, UBCI et ATB. « Ces valeurs méritent un détour dans l'attente d'un ajustement technique que nous pensons légitime compte tenu de leur valorisation abordable », explique-t-il.
La dernière catégorie est celle des valeurs à alléger : Les banques qui présentent un profil de risque plus élevé que la concurrence. Le contexte pénalisant avec lequel coïncide le démarrage de Wifak International Bank, le manque de visibilité sur les perspectives de la BTE et la dégradation importante attendue de la rentabilité en 2020 incitent à la prudence.
« Nous préférons réduire notre exposition à ces valeurs en attendant des jours meilleurs », note l'étude.

Le durcissement des ratios bancaires conjugué à un effort supplémentaire de consolidation a permis au secteur bancaire de se prémunir des graves conséquences qu'auraient pu induire la crise du Covid-19. Toutefois, certaines banques s'en sortent mieux que d'autres. Pour autant, le séisme du Covid-19 n'est pas fini et il faudra poursuivre les efforts consentis, car les risques persistent.


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