Les dommages qu'a causé le boycott de la rentrée scolaire par des enseignants suppléants, vacataires ou contractuels, sont irréversibles. C'est ce qu'a estimé l'Association des parents et des élèves, lundi 14 novembre 2022, dans un communiqué. Qualifiant les promesses des responsables – le ministère de l'Education et les parties sociales – sur la régularisation de la situation d'illusoires, l'Association a exigé les détails des vraies raisons de l'absence de toute décision politique à ce sujet. Au total 14.000 enseignants suppléants, vacataires et contractuels n'ont pas rejoint leurs postes à la rentrée scolaire et continuent de boycotter l'école revendiquant la régularisation de leur situation, notamment leur titularisation. L'Association des parents et des élèves a ajouté, dans son communiqué, que ce dossier aurait dû être résolu au plus haut niveau tant au niveau politique que syndical, exprimant la profonde préoccupation des familles face à cette crise qui perdure. Le bars de fer entre le département de Fethi Sellaouti et la Fédération de l'enseignement de base continue. Le ministère a annoncé, la semaine dernière, qu'il considérait démissionnaires les enseignants qui n'ont pas rejoint leurs postes notant que les parties syndicales sont complètement étanches à ses propositions et refusent de coopérer. La Fédération a, de son côté, qualifié le plan du ministère pour solutionner la crise d'humiliant.