M. Mario De Araujo, le conseiller à l'ambassade du Brésil en Tunisie a organisé vendredi 4 avril une petite rencontre de presse pour présenter les différentes activités de l'ambassade. Des activités essentiellement culturelles et artistiques : cinéma, arts plastiques, musique, etc. Malgré le budget relativement restreint par rapport aux ambitions, l'ambassade réussit bon an mal an à organiser de grands événements artistiques. Ainsi le cas de la semaine du cinéma brésilien en coordination avec les clubs de cinéma. De même pour le festival de Carthage où le Brésil était représenté il y a deux ans par Gilberto Gil , un musicien mythique devenu en 2003 Ministre de la Culture. Autre présence significative, cette année, celle de Raul de Souza, l'autre artiste brésilien considéré par la presse spécialisée internationale comme un des plus grands trombonistes au monde. Il sera sur scène le Mercredi 16 avril. M. De Araujo a aussi mentionné que les spectacles brésiliens sont bien accueillis en Tunisie ce qui explique d'ailleurs la présence importante de ces spectacles dans les périodes à venir : festival de Carthage, festival de la médina... En effet, Le programme culturel de l'année 2008 s'annonce plutôt riche et il y aura différentes participations dans des différentes occasions : Le 10 avril : Participation au festival Jazz a Carthage : concert Raul De Souza et son groupe au palais Ennejma à Ezzahra Le 22 avril : Inauguration exposition photographique « Amrik Présence Arabe en Amérique Du Sud ». Jusqu'au 31 mai au Musée de la ville de Tunis Septembre : participation au festival Musiqat avec Reco Do Bandolim Participation au festival de la Medina Exposition rétrospective da la gravure brésilienne au musée de la ville de Tunis Enfin, M. De Araujo a parlé aussi de la présence arabe en Amérique de Sud : une présence qui semble être dominé par une majorité libanaise. Depuis trois ans, le Brésil essaie aussi de renforcer son présence et améliorer ses relations avec les pays arabes sur le plan commercial et culturel. Pour la Tunisie, des coopérations sont déjà mises au point comme par exemple dans le secteur de la santé où une société médicale brésilienne cherche a établir le contact avec le secteur de la médecine tunisienne pour renforcer le commerce entre les deux pays. On notera aussi que les architectes brésiliens sont également intéressés par les projets arabes en Tunisie, et notamment celui de Sama Dubaï. En sens inverse, les hommes d'affaires tunisiens sont aussi intéressés et une délégation de la société Cofat Tunisie s'est déplacée récemment au Brésil pour y établir des relations d'affaires et une usine (voir notre article sur le sujet). Malgré la grande distance séparant nos deux pays, il y a de grandes affinités et opportunités à saisir et on ne semble pas les laisser échapper.