La Banque de Tunisie (BT) vient de remporter le prix de la "Banque de l'année 2009", un des prix prestigieux décerné par "The Banker", le magazine du Financial Times. La cérémonie de "The Banker's Bank of the year Awards" s'est déroulée le jeudi 3 décembre 2009 à l'hôtel Intercontinental de Park Lane à Londres en présence de banquiers distingués venus de tous les coins du monde. Les prix ont été distribués par les éditeurs du magazine "The Banker" et Michael Buerk ancien correspondent à la BBC. Ainsi, le secteur bancaire tunisien vient de franchir un nouveau palier en remportant une nouvelle distinction mondiale, une sorte de reconnaissance qui témoigne de la solide gestion des risques et de l'approche prudente adoptée par la Banque de Tunisie "The Banker Awards" sont considérés comme les Oscars bancaire mondiaux. "The Banker's Bank of the year Awards" pour 2009 viennent à un moment où la communauté bancaire fait face à une des périodes les plus difficiles depuis des décennies. Les prix visent à récompenser et promouvoir l'excellence dans le secteur bancaire mondial. Ils ont également pour objectif la mise en relief des banques réalisant les meilleurs résultats globaux au cours de l'année précédente, intégrant les critères de performances, les réalisations qualitatives et les initiatives stratégiques. Les effets de la crise financière internationale ont été limités en Tunisie : les taux d'intérêt sur les prêts au logement sont réglés, la participation étrangère dans les opérations boursières de la Tunisie ne dépasse pas 25% et les réserves en devises du pays sont régies par des règles strictes et par des titres souverains dans les établissements bancaires de premier plan. La Tunisie a reçu des notes favorable par des Organismes de notation de renommée mondiale dont un triple B par Moody's et Standard and Poors, un IBCA par Fitch et un A par l'Agence japonaise Rand II. Elle a également été classée 36ème sur 134 pays en termes de compétitivité globale par le Forum économique de Davos en 2008. Les objectifs de la Tunisie visent le maintien de la tendance de croissance entre 5,5% et 6,5%, et de se concentrer sur les secteurs à haute valeur ajoutée, qui devrait passer de 23,5% du PIB actuellement, à 35% en 2016. I.N.