En cette première journée de leur congrès national, dimanche 30 juin, les membres du parti Ettakatol fortement critiqué depuis qu'il fait partie de la Troïka au pouvoir, étaient sur la défensive. Le ton a été donné dès l'allocution du président du parti, Mustapha Ben Jafar, à l'ouverture du congrès. D'emblée, Mustapha Ben Jaâfar a déclaré que son parti « s'est débarrassé de plusieurs parasites et opportunistes », faisant allusion à tous ceux qui ont « quitté Ettakatol après l'avoir intégré pour servir leurs intérêts ». Et d'ajouter, se voulant rassurant : « Ettakatol est en parfaite santé et il restera toujours fidèle à ses principes ». Pour rester dans le même esprit, Mouldi Riahi, membre du bureau politique d'Ettakatol, a déclaré dans une interview accordée ce jour même à Mosaïque FM, que sera discuté, lors de ce congrès, le règlement intérieur, en adéquation avec la nouvelle situation du parti et du pays. Selon lui, les questions qui se poseront, concernent les changements qui s'imposent pour faire du congrès national d'Ettakatol une sorte de parlement qui se réunira tous les six mois, comme c'est le cas actuellement. C'est-à-dire, faire en sorte qu'il devienne également le superviseur et le coordinateur du bureau politique. Pour cela, toujours selon Mouldi Riahi, il faudra donner au congrès national d'Ettakatol plus de poids et de prérogatives pour qu'il soit efficace. « Puisqu'Ettakatol, ne fait plus partie de l'opposition, mais du gouvernement, il est chargé d'une mission importante ». Par ailleurs, Mouldi Riahi a ajouté que « les détracteurs d'Ettakatol qui prétendent que le parti a déraillé n'ont apporté aucune preuve tangible pour justifier leurs allégations ». I.C