Dans un communiqué daté du 6 août, le CPR a réagi à la décision de Mustapha Ben Jaâfar de suspendre les travaux de l'Assemblée nationale constituante. Le CPR a commencé par affirmer son attachement au dialogue et au consensus. Le CPR a également réaffirmé son attachement aux institutions représentatives et à leur tête l'Assemblée nationale constituante en spécifiant qu' « aucune légitimité ne dépasse celle de l'Assemblée y compris la mobilisation de la rue ». Par ailleurs, le CPR considère la décision de Mustapha Ben Jaâfar comme « unilatérale » arguant du fait que le président de l'ANC n'a pas consulté les groupes parlementaires en ajoutant que c'est une mesure contraire au règlement intérieur et au principe du pouvoir participatif. Le CPR invite les groupes parlementaires (y compris celui du CPR) à prendre leurs responsabilités en respectant le règlement intérieur de l'Assemblée et à se tenir à la position de principe exprimée lors de la séance plénière du 6 août. On notera que plus de 70 élus n'avaient pas participé à ladite séance. Le CPR réitère son refus catégorique des appels à la dissolution de l'ANC qu'il considère comme des « incitations au chaos et au vide » tout en soutenant la proposition d'un élargissement de la base politique du gouvernement en place afin de garantir l'efficacité et la rapidité dans la réalisation des objectifs de cette période transitoire.