Le président du bloc parlementaire d'Ennahdha, Sahbi Atig s'est interrogé, sur Express Fm, cette après-midi du 22 août sur l'intérêt d'organiser un dialogue national si le gouvernement doit être dissout avant. Une proposition de l'opposition qu'il a assimilé à un non sens et presque à des enfantillages. Le président du bloc parlementaire d'Ennahdha a expliqué que le parti islamiste accepte de dialoguer sur la base de l'initiative de l'UGTT tout en rappelant les lignes rouges d'Ennahdha. Sahbi Atig a insisté : « nous acceptons de limoger le gouvernement mais pas maintenant ! » Puis d'ajouter : « il faut qu'on discute dans le cadre d'un dialogue national et si; au terme des discussions, nous décidons de dissoudre le gouvernement alors on le fera! ». Il a poursuivi en vantant la grandeur du Mouvement en le qualifiant de « grand parti responsable et sérieux qui veille sur les intérêts de la Tunisie » pour finir par dénigrer les manifestations passées du 6 et 13 août ainsi que le futur rassemblement du 24 août au Bardo, qu'il a qualifié d' « insignifiants » pour le grand parti politique qu'est Ennahdha, qui est chargé des intérêts du pays ». Nous pouvons estimer que cette déclaration de Sahbi Atig exprime la position du parti islamiste au pouvoir puisqu'elle fait suite à sa sortie d'une réunion organisée par le mouvement auquel il appartient.