Dans sa conférence de presse du mardi 27 août 2013, le chef du gouvernement Ali Laârayedh a déclaré que le mouvement salafiste radical Ansar Al Chariâa est un mouvement terroriste. Il s'agit d'une décision prise par le conseil national de sécurité, il y a quelques jours. Cette décision aura pour conséquence que toute personne appartenant à ce mouvement terroriste ou appelant à appartenir à ce mouvement va subir des poursuites juridiques. La justice prendra en considération les personnes ignorant que ce mouvement a une branche armée ou qu'il ait des branches internationales. La loi sera également appliquée sur les médias, a indiqué M. Laârayedh précisant que cette décision ne vise pas une orientation idéologique particulière (avec laquelle il n'est pas d'accord) et que l'on n'utilise pas l'appareil de l'Etat pour contrer cette tendance idéologique, mais que l'on cible des faits et des propos bien déterminés. Le chef du gouvernement tient à ce qu'il n'y ait pas d'amalgames là-dessus et que l'on ne fait qu'affronter le terrorisme et qu'il n'y aura pas de merci à ce sujet. R.B.H.