Réagissant à l'information publiée par le journal égyptien "Youm7" et relayé par plusieurs médias tunisiens, Radhia Nasraoui, avocate et présidente de l'Association tunisienne pour la lutte contre la torture, a formellement démenti "avoir souhaité un putsch militaire en Tunisie", dans une correspondance en date du 3 décembre 2013. Me Nasraoui a précisé: "N'importe quelle personne intègre et me connaissant bien, ne pouvait croire que je pouvait donner de telles déclarations, étant juriste et militante démocrate pacifiste et ne croyant point aux coups d'Etat". Elle a ajouté: "Ces propos sont une pure invention du journaliste. D'ailleurs, en parcourant l'interview, on constate bien qu'ils sont en contradiction avec ma position. J'avais en effet, exprimé mon espoir de voir l'armée, non pas en confrontation avec le peuple, mais plutôt solidaire avec lui. Cela ne veut certainement pas dire que l'armée prenne le pouvoir de force". Par ailleurs, Radhia Nasraoui a aussi nié avoir affirmé que la majorité des personnes torturées l'ont été parce qu'elles se sont adressées à son association. "J'ai tout simplement dit que la torture est encore pratiquée dans notre pays et qu'on a enregistré un seul cas de personne victime de torture, qui a été de nouveau torturée, car les forces de l'ordre ont découvert qu'elle s'est plainte auprès de nous" a-t-elle expliqué.