Le gouvernement provisoire libyen a annoncé dans un communiqué rendu public, aujourd'hui, mercredi 29 avril 2015, la mort des deux journalistes tunisiens Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari, kidnappés en Libye. Selon ledit communiqué, les cinq accusés du meurtre de l'équipe de la chaîne Borka, dont deux Libyens et trois Egyptiens, ont avoué avoir exécuté les deux journalistes tunisiens depuis un certain moment. Toutefois, les autorités sécuritaires ne sont toujours pas parvenues à retrouver les corps des victimes vu la complexité de la région de Derna. Le gouvernement libyen a tenu à dénoncer ce crime tout en présentant ses condoléances aux familles des défunts ainsi qu'au peuple tunisien.
Il est à rappeler que le porte-parole du ministère de la justice libyen a confirmé, aujourd'hui, mercredi 29 avril 2015, la mort des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari, kidnappés en Libye. Le porte-parole a indiqué que le groupe impliqué dans l'assassinat de cinq journalistes de la chaîne de télévision libyenne Borka a avoué, lors des interrogatoires, l'exécution des deux journalistes tunisiens.
Pour sa part, Touhami Abdouli, secrétaire d'Etat chargé des affaires arabes et africaines, intervenant, ce soir, sur la chaîne Nessma a indiqué que cette information n'est toujours pas confirmée, et que les autorités tunisiennes sont en train d'effectuer les démarches nécessaires pour obtenir les informations exactes concernant cette affaire. Le ministère des Affaires étrangères tunisien a aussi publié un communiqué dans lequel il dit ne pouvoir donner aucune confirmation au sujet de leur mort, à l'heure actuelle. La Tunisie, et par la voix de sa diplomatie, continue de coordonner ses efforts avec les différentes parties afin de connaître le sort des deux journalistes et tient les autorités libyennes responsables de l'enquête.
Par ailleurs, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la cellule de crise s'est réunie cet après-midi au palais de la Kasbah en présence des ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères pour suivre l'affaire des deux journalistes.
Le chef du gouvernement, Habib Essid a rencontré les parents des deux journalistes kidnappés, leur faisant part de sa compassion et de sa solidarité, tout en leur assurant qu'il est en train de suivre, personnellement, les derniers développements concernant la situation de leurs enfants.