Selon Hager Ben Cheikh Ahmed, journaliste, juriste et membre d'Afek Tounes, l'affaire du petit garçon violé par son professeur de sport dans une école de Bouselsla (La Marsa - Tunis), prend une tournure kafkaïenne. Beaucoup d'avocats se seraient mobilisés autour de cette affaire et ont émis le souhait de la prendre en charge. Certains seraient même allés jusqu'à usurper l'affaire des mains de l'avocat en charge de l'affaire depuis hier. D'autres personnes en revanche ont montré un soutien plutôt musclé au présumé violeur. Douze individus armés de bâtons et couteaux, auraient accosté la mère de l'enfant dans une station de bus, ils l'auraient menacée et lui auraient demandé de retirer la plainte. Toujours selon Hager Ben Cheikh Ahmed, la directrice de la garderie scolaire, qui continue à nier les faits, lui aurait dit qu'elle a eu tort d'avoir ébruité l'affaire sur les réseaux sociaux et qu'elle doit retirer la plainte et présenter des excuses. Le présumé coupable, quant à lui, aurait ramené un alibi prouvant qu'il était à Tabarka le jour des faits. A suivre.