Enfidha. El Haouaria. El Hafsia. El Oueslatia. Et la liste ne s'arrête pas là. Simples incendies involontaires ou œuvres de pyromanes commanditaires ? Accidents ou volonté de semer la confusion et la diversion ? L'enquête répondra à la question. La Tunisie brûle-t-elle ? Empressons-nous de dire qu'elle ne brûlera jamais par le feu et les flammes. Bien que brûlée ou spoliée, notre chère Tunisie restera debout à jamais. Les incendies ne sont pas le danger, ils finiront par être maitrisés. Mais depuis quelques jours, il y a pire que le feu ou les flammes, il y a quasiment un vrai malaise qui préjuge d'un virtuel drame. Pire que le feu qui ne laisse que les cendres, il y a le feu des déclarations incendiaires, vraiment peu tendres. Je ne leur ferai pas l'honneur de les citer, mais certains politiques ont gravement abusé, mettant en cause « tout et n'importe quoi » avec une légèreté qui danse avec la mauvaise foi. Ce sont des politiques « nouveaux nés » ne comprenant rien à la réalité ressemblant à des éléphants mis dans une boule de cristal. Imaginez la scène fatale et les dégâts qui font mal. Cela me rappelle une ancienne publicité française où un soûlard devant un miroir s'est vu crier « tu t'es vu quand t'as bu », et j'ai envie de la paraphraser à certains politiques « tu t'es vu quand t'as vomi ». Du venin. Venant de vauriens, c'est, certes, bénin, mais avec la « contagion », ce n'est plus bien ! Si c'est cela le « buzz » des politiques, il fait honte, il fait triste, tout le niveau est d'une bassesse endémique avec un discours très folklorique. Ainsi donc, le danger, le vrai, n'est pas le feu, mais ceux qui allument le feu.