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Le Président Ben Ali à l'ouverture du 14ème congrès de L'UTAP
Publié dans Info Tunisie le 16 - 04 - 2010

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a prononcé, vendredi, à l'ouverture du 14ème congrès de l'Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (UTAP), un discours.
Voici le texte intégral du discours:
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Honorables hôtes,
Mesdames et Messieurs,
Je procède, aujourd'hui, par la grâce de Dieu, à l'ouverture des travaux du 14e congrès de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche, en souhaitant la bienvenue aux hôtes en provenance des pays frères et amis et en réaffirmant tout l'intérêt que nous témoignons à l'agriculture en tant que secteur stratégique sur lequel nous parions pour réaliser notre sécurité alimentaire, assurer la pérennité de nos ressources naturelles et faire face aux changements climatiques et aux défis mondiaux.
Ma rencontre, à l'occasion de ce congrès, avec les agriculteurs et les marins-pêcheurs, est pour moi l'opportunité d'exprimer aux membres du Bureau exécutif de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche, que préside Monsieur Mabrouk Bahri, ma considération pour leur rôle et mon appréciation de leurs efforts et de leur contribution éminente aux côtés de nos autres organisations nationales, au renforcement du dialogue, de la coopération et du consensus entre les divers partenaires et au service de l'adhésion aux orientations et programmes que nous choisissons pour notre peuple et pour notre pays.
La tenue du 14e congrès de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche qui célèbre son 60e anniversaire m'offre l'opportunité de rendre hommage à cette organisation pour son parcours historique empreint de persévérance, de militantisme et d'abnégation, tant lors du Mouvement de libération nationale qu'au cours de l'édification de l'Etat indépendant et qu'à la suite du Changement du 7 novembre et de la mise en place des fondements de l'Ere nouvelle.
Mesdames,
Messieurs,
Je réaffirme que l'invulnérabilité de notre peuple ne saurait être garantie que si notre nourriture est principalement assurée par notre terre et que notre autosuffisance alimentaire en est l'expression. Il ne saurait être question, pour nous, de réaliser un développement durable sans une agriculture évoluée et prospère, en mesure d'assurer à notre peuple un minimum de denrées alimentaires de base.
L'agriculture a de tout temps été un secteur difficile et aléatoire soumis à des facteurs climatiques et naturels sur lesquels l'homme n'a certes pas d'emprise. Mais la réalité prouve que de tels facteurs n'ont pas empêché les peuples avancés de vaincre ces difficultés climatiques et naturelles et de faire de leurs terres en friche des sols fertiles et verdoyants.
Aussi, rien n'empêche aujourd'hui les agriculteurs tunisiens de persévérer et d'exceller dans le travail de la terre, à la faveur des mesures incitatives appropriées que nous leur avons accordées.
Il est du devoir de l'agriculteur tunisien de s'adonner au travail de la terre avec ardeur et dévouement, patience et attachement. La terre n'offre rien sans effort. Si l'agriculteur s'y investit, elle le récompense en retour. Qui sème récolte et l'homme ne récolte que le fruit de ses efforts, comme dit l'adage.
Dans notre pays, l'agriculture a été et demeure un secteur économique majeur et d'un apport précieux. Il exige d'en prendre le plus grand soin et de lui témoigner un intérêt permanent pour le développer et en accroître le rendement afin de redonner à la Tunisie l'abondance et la verdure qui avaient fait sa réputation au fil de l'Histoire, elle qu'on qualifiait de grenier ou de verdoyante, deux labels distinctifs que nous sommes appelés à préserver et à consacrer sur chaque parcelle de notre territoire.
C'est un motif de satisfaction et d'optimisme que de constater qu'une prise de conscience profonde de l'importance du secteur agricole gagne désormais tous les professionnels du secteur, ses structures, ses travailleurs et l'ensemble des intervenants. Les réformes, initiatives et incitations que nous avons mises en place ont, sans doute, motivé les parties prenantes pour fournir plus d'effort et produire davantage, permettant, ainsi, à notre pays de réaliser une grande mutation qualitative au niveau de son activité agricole.
Nous sommes parvenus, au cours de ces dernières années, à accroître le volume de nos récoltes de denrées alimentaires de base comme les céréales, l'huile d'olive, les laitages et les légumes. La production agricole a progressé de 50% en moyenne depuis le Changement. Elle contribue désormais à hauteur de 12% au PIB, de 10% des exportations et de 18% en matière d'emploi. La balance commerciale alimentaire a enregistré des résultats encourageants qui nous ont permis d'atteindre un taux de couverture annuel moyen de 94% au cours de la période du Xe Plan, contre des prévisions de l'ordre de 90%.
Le plan national de mobilisation et de rationalisation de l'exploitation des ressources en eau a eu un effet positif sur l'expansion des périmètres irrigués. Nous nous emploierons à atteindre un taux de mobilisation total de 95 % d'ici le début de la deuxième moitié de la décennie à venir, ce qui permettra de dégager un potentiel additionnel pour les cultures en irrigué.
Nous réaliserons des études prospectives du secteur hydrique à l'horizon 2050 tout en poursuivant la mise en œuvre du Programme national de dessalement de l'eau de mer, l'exploitation accrue des ressources en eau non conventionnelles, l'amélioration de la qualité et la généralisation de l'approvisionnement en eau potable, accessible aujourd'hui à 90% de la population.
Dans le but d'encourager les agriculteurs à rationaliser l'exploitation de l'eau dans les périmètres irrigués, nous ordonnons de faire bénéficier les agriculteurs ayant contracté des dettes au titre de la consommation d'eau d'irrigation d'un rééchelonnement de ces dettes sur une période n'excédant pas les cinq ans, moyennant le paiement d'une première tranche d'au moins 5% du montant total de la créance.
Mesdames,
Messieurs,
Nous avons doté le secteur agricole de nombre de programmes nationaux efficients, destinés à préserver les ressources naturelles et à fructifier la terre, à protéger la biodiversité, à développer la production agricole, à impulser l'exportation et à mieux organiser l'exploitation de notre richesse halieutique.
S'agissant de la sauvegarde des ressources naturelles, nous avons mis en place un plan visant à porter le taux de couvert forestier, de 12,8 % actuellement, à 16 % en 2020, par la réalisation de 250.000 hectares de plantations sylvo-pastorales, soit une moyenne de 27.000 hectares par an à compter de l'année 2012.
Pour ce qui est de la protection de la biodiversité dans notre pays contre les risques de dégradation et d'extinction, nous avons ordonné de porter à 20% la proportion de zones protégées par rapport à la superficie totale des forêts à l'horizon 2024, contre 17% actuellement, et ce par la création et l'aménagement de 20 nouvelles réserves dans les zones forestières.
Concernant le développement des denrées agricoles de base et l'amélioration de la productivité pour répondre à la demande intérieure et stimuler l'exportation, nous avons retenu un plan destiné à diffuser les techniques, à favoriser l'utilisation des intrants et des espèces améliorées, à multiplier les récoltes agricoles sur les mêmes parcelles, à prolonger les périodes d'écoulement, à accroître la capacité de stockage et de conservation frigorifique et à constituer des stocks régulateurs.
De par notre attachement à rationaliser l'exploitation de la richesse halieutique et à protéger l'équilibre biologique de nos côtes, nous avons ordonné la création d'un fonds de financement du repos biologique et l'institution d'incitations et la mise en place de cadres appropriés pour le développement de l'aquaculture et l'augmentation de sa production à 10.000 tonnes à l'horizon 2016.
Nous ordonnons, à ce propos, d'augmenter de 50 % le plafond des investissements destinés à des projets d'aquaculture.
Nous ordonnons également l'élaboration d'une étude scientifique sur les différents procédés de pêche qui tienne compte de tous les impératifs de sauvegarde de notre richesse halieutique.
L'investissement dans le secteur de l'agriculture et de la pêche dans notre pays demeure primordial et indispensable tant il contribue à améliorer la situation de ce secteur et à le développer. Aussi avons-nous multiplié les incitations et mis en place de nouveaux mécanismes de financement pour encourager les investisseurs et permettre au secteur de l'agriculture de s'adapter aux mutations qualitatives et technologiques que connaît le monde. C'est ce qui nous a permis de porter la contribution du secteur privé à l'investissement agricole à un taux qui dépasse actuellement les 52%, contre 33% en 1987.
Aux fins de réduire les coûts de financement pour inciter les agriculteurs à plus d'effort et de production, nous ordonnons d'étendre les mesures en vigueur en matière de crédits de campagne des grandes cultures aux autres activités agricoles, et ce, en appliquant le taux du marché monétaire majoré d'un seul point (TMM+1) aux agriculteurs qui s'acquittent de leurs dettes dans les délais impartis, tout en prorogeant l'effet de cette mesure de 2011 à 2014. De même, nous ordonnons d'élever de 50% le plafond des investissements des projets agricoles, de réviser les critères d'octroi des prêts et subventions aux petits et moyens agriculteurs et de les actualiser en fonction du coût.
Face au déficit pluviométrique enregistré dans le centre et le sud, nous ordonnons d'accorder des aides en nature à environ 200.000 petits et moyens éleveurs dans ces régions à hauteur de quatre millions de dinars sur une période s'étendant à fin juin 2010.
Conformément à notre plan national en matière de recherche scientifique, de formation et de vulgarisation, nous avons placé la période quinquennale à venir sous le signe de la complémentarité entre la recherche agronomique et le secteur de la production. Nous mettrons en place de nouveaux mécanismes d'accompagnement des agriculteurs, dont des techniciens et chercheurs de haute compétence auront la charge, en vue d'intégrer les nouvelles techniques dans le secteur de la production et de les adapter aux caractéristiques climatiques et naturelles de notre pays.
Nous appelons de nouveau à diversifier la recherche scientifique dans le domaine agricole et à l'étendre aux sciences biologiques, y compris le génie génétique, outre les activités conventionnelles en matière d'agronomie, de botanique et autres.
Afin de parfaire la complémentarité entre le système de la recherche agronomique et professionnelle et de mettre à profit les résultats obtenus à une large échelle, nous ordonnons de consolider l'expérience pilote en cours dans le secteur des céréales, menée conjointement par l'organisation agricole et l'Institut national de recherche agronomique de Tunis, en coordination avec l'Institut national des grandes cultures. Nous ordonnons, de même, d'étendre cette expérience aux secteurs de l'élevage, de l'arboriculture, de l'oléiculture et de l'agriculture biologique et géothermique. Nous appelons à mettre en place un programme national d'encadrement technique direct des exploitations agricoles par des équipes techniques mixtes comprenant des représentants des structures de recherche, de l'administration et de l'organisation agricole.
D'autre part, et afin de surmonter les problématiques constatées actuellement au niveau des barèmes de qualité appliqués par les collecteurs privés, nous ordonnons l'élaboration d'un programme de partenariat entre la profession et l'Office des céréales pour la création, avec le concours de l'Institut national des grandes cultures, de laboratoires itinérants pour l'évaluation de la qualité des céréales selon les procédés scientifiques modernes.
Nous soulignons, à ce propos, la nécessité de parfaire l'organisation de la recherche scientifique dans le domaine agricole et de faciliter l'accès à ses résultats, dans le cadre d'un plan exhaustif propre à stimuler la libre initiative, à assurer l'adéquation entre les impératifs du développement et les exigences de la durabilité des ressources naturelles, à conforter les liens entre les aspects théorique et pratique et à réduire les délais entre la phase de la découverte et celle de l'application.
En agriculture, seul le travail fondé sur l'empirisme, la connaissance et la science est capable d'enrichir nos ressources naturelles, d'accroître notre potentiel économique et d'élever le niveau de nos ressources humaines. C'est aussi le moyen d'accroître notre production agricole et halieutique, d'en améliorer la qualité et de lui conférer la valeur ajoutée requise sur les marchés extérieurs.
Mesdames,
Messieurs,
Nous avons œuvré à la mise à niveau du secteur agricole afin de faire face à la libéralisation des échanges commerciaux des denrées agricoles. Nous avons ordonné, à ce propos, l'aménagement de nos exploitations agricoles conformément aux standards internationaux, afin de répondre aux exigences résultant des développements rapides de l'économie mondialisée.
Nous avons, de même, ordonné d'élargir les compétences des structures professionnelles, d'améliorer la célérité de leurs prestations et de développer les avantages accordés aux agriculteurs ; ces structures constituant, à nos yeux, le cadre idéal pour atteindre des niveaux de performance en matière de maîtrise du coût de la production et du cycle des campagnes et de l'accès aux circuits de commercialisation et d'exportation.
Nous avons mis en place nombre de mécanismes et incitations pour favoriser la mise à niveau des structures professionnelles de base et au niveau central, des groupements de développement et des groupements interprofessionnels et les aider à s'acquitter au mieux de leur mission.
En consolidation du rôle des sociétés mutuelles agricoles, nous ordonnons de généraliser à hauteur de 40 % la prime réservée actuellement au secteur des grandes cultures pour l'acquisition de matériel agricole, pour englober les autres secteurs agricoles.
Nous ordonnons, de même, le financement du premier projet réalisé par toute nouvelle structure professionnelle, au titre du Fonds spécial de développement agricole, sous réserve que cette structure intervienne au profit des petits agriculteurs.
Nous ordonnons, également, la réalisation d'une étude d'évaluation approfondie sur le développement des prérogatives des groupements interprofessionnels, en fonction des mutations économiques nationales et internationales. Nous recommandons de mettre à profit les résultats de cette étude de manière à améliorer le rendement de ces structures et à accroître le volume de la production agricole, à en accélérer le rythme d'exportation et à consacrer les systèmes de traçabilité et de qualité.
Dans le souci de conforter notre effort national en matière d'emploi des diplômés du supérieur, nous ordonnons la mise en place d'un programme destiné à assurer l'emploi de 300 cadres de différentes spécialités par les sociétés mutuelles et les groupements de développement agricole, afin d'appuyer les formes d'accompagnement et d'encadrement des agriculteurs et des éleveurs. Nous ordonnons aussi que ce programme soit réalisé au moyen d'un financement commun du Fonds national de l'emploi et du Fonds de développement de la compétitivité dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche pour une période d'une année, renouvelable une seule fois et sous réserve que leur recrutement par ces structures intervienne au terme de cette période.
Afin de mettre en place des incitations additionnelles au profit des jeunes promoteurs dans le domaine agricole, nous ordonnons d'octroyer aux jeunes agriculteurs et marins-pêcheurs diplômés de l'enseignement supérieur, une prime mensuelle de 150 dinars, accordée au titre des mécanismes du Fonds de l'emploi au cours de la première année du lancement du projet.
En considération pour la femme rurale et son rôle majeur dans le travail agricole, nous ordonnons l'élaboration d'une étude sur la réalité et les perspectives de la commercialisation de la production agricole des femmes vivant en milieu rural, et ce dans le but d'identifier les moyens à même de les regrouper au sein de structures professionnelles qui assurent l'écoulement de leur production. Nous ordonnons, aussi, d'associer l'organisation agricole au programme de vulgarisation et d'encadrement mené par le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Mesdames,
Messieurs,
Nous avons réservé à l'agriculture, dans notre Programme d'avenir (2009-2014), un chapitre à part intitulé «Un secteur agricole qui s'adapte aux changements climatiques et qui relève les défis de l'étape». Nous nous emploierons, durant cette période, à mieux encadrer les gens du secteur, à développer les moyens de production, à enrichir notre potentiel en eau, en sol et en biodiversité et à mettre nos exploitations agricoles au niveau des standards internationaux. Nous mettrons également en place de nouveaux mécanismes de financement du secteur en phase avec les mutations qualitatives et technologiques actuelles. Nous nous emploierons à créer un label tunisien pour nos produits agricoles destinés aux marchés extérieurs.
Nous avons la certitude que la persévérance des agriculteurs dans l'effort et le labeur, aussi bien sur terre qu'en mer, de même que leur ténacité face aux conditions climatiques difficiles et aux fluctuations de l'économie mondiale ainsi que leur volonté de progrès, d'innovation et de gestion efficiente constituent autant de qualités et de signes encourageants, à même de permettre à notre agriculture de réaliser les meilleures performances et les meilleurs acquis escomptés.
Je tiens à vous réitérer mes salutations ainsi qu'à l'ensemble des agriculteurs au sein des différentes structures et institutions, dont en premier lieu votre éminente organisation, l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche, en vous souhaitant la réussite et plein succès à votre congrès.
Merci de votre attention.


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