La conférence sur "Les Nations Unies et les 50 ans d'indépendance de l'Afrique", organisée par l'Association Tunisienne pour les Nations Unies dans le cadre de la célébration de la semaine des Nations Unies à Tunis, a été clôturée lundi soir à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de l'Ariana. Présidant la clôture des travaux, M. Sadok Fayala, coordinateur général des relations de coopération avec les pays africains au ministère des Affaires Etrangères, a mis en exergue les efforts constants déployés par la Tunisie en vue de défendre les causes des peuples en quête d'indépendance, particulièrement en Afrique, en fournissant, a-t-il fait noter, un appui indéfectible et soutenu aux mouvements de libération nationale au sein des instances régionales et internationales, et en participant régulièrement aux missions de maintien de la paix des Nations Unies. Il a souligné que cette position constante de la Tunisie, dès son accession à l'indépendance et son adhésion à l'ONU, en 1956, constitue une référence dans la politique tunisienne tendant à contribuer aux opérations onusiennes de maintien de la paix en Afrique et partout dans le monde. Il a, en outre, mis en relief l'importance des initiatives tunisiennes lancées par le Président Zine El Abidine Ben Ali, visant à promouvoir la paix et le développement en Afrique, partant de la conviction que l'interdépendance qui existe entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique est impérative pour toute démarche visant à améliorer les conditions de vie des populations. M. Fayala a, par ailleurs, mis l'accent sur l'importance du groupe africain au sein des Nations Unies et sur son rôle en tant que force diplomatique incontournable constamment sollicitée et consultée sur les orientations de l'organisation onusienne en matière de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, en général, et en Afrique, en particulier. Il a rappelé, dans ce sens, les nombreuses opérations et missions onusiennes actives dans plusieurs zones de conflit. Il a, en outre, indiqué que les résultats probants enregistrés par un grand nombre de pays africains, en termes de croissance économique, de réduction de la pauvreté et d'élimination d'un certain nombre de conflits, méritent un soutien effectif et continu de la part de la communauté internationale.