L'accumulateur tunisien, Assad vient de confirmer son intention de ne pas appliquer la loi sur la collecte des vielles batteries au cas où l'Agence nationale de gestion des déchets, ANGED ne répond pas. Selon les derniers chiffres publiés par le groupe, le résultat cumulé est inférieur à leur attente, soit une baisse de 8% par rapport à 2009. La non-application de la loi par les concurrents a fait perdre des parts de marché à Assad : 55% en 2010 contre 63% en 2008 à 56% en 2009. Néanmoins, le ralentissement du marché local en 2010 a été compensé par le marché export qui a progressé de 29%. Cette loi, entrée en vigueur en août 2009, stipule que le système de consignation est obligatoire et que la batterie usagée doit être automatiquement reprise par les vendeurs de batteries. Or, il se trouve que cette loi n'est jusqu'à présent pas appliquée par les autres opérateurs, ce qui a engendré un manque à gagner à Assad sur le marché local. Le groupe a évoqué ce sujet à plusieurs reprises avec l'ANGED mais aucune mesure n'a été prise dans ce sens. De ce fait, Assad a fixé la date du 31 mai 2011 pour régler ce problème. En cas d'absence de réaction, le groupe s'alignera sur la concurrence et n'appliquera plus cette loi.