Le ministre de la justice, Noureddine B'hiri, a démenti sur les ondes d'Express FM les informations selon lesquelles cinq juges parmi les 82 magistrats désognés par lui-même auraient réintégré leurs postes. M. B'hiri a tenu à préciser qu'aucune juridiction ne s'est prononcée, jusque-là, sur la révocation d'un quelconque juge. En fait, en concertation avec les structures représentatives des magistrats et sur la base d'une décision administrative, il a été décidé d'approfondir l'examen de cinq cas et de soumettre leurs dossiers au Conseil de discipline. Ce dernier sera créé dans le cadre de l'Instance provisoire chargée de la supervision de la magistrature, laquelle remplacera le Conseil supérieur de la magistrature. Concernant le reste des juges, la décision finale reviendra au Président du gouvernement qui statuera, selon le ministre, sur la question et signera les décrets définitifs.