La Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) vient de publier ses indicateurs d'activité pour le troisième trimestre 2009. Ces indicateurs sont publiés en application de l'article 21 (nouveau) du code des sociétés commerciales et en conformité avec la loi n°2005-96 du 18 octobre 2005 relative au renforcement de la sécurité des relations financières. Ces indicateurs sont à la disposition des utilisateurs de l'information financière pour assurer le maximum de transparence et de communication financière sur les situations des titres cotées à la bourse de Tunis. Audinet Tunisie fait une vue d'ensemble sur les chiffres dégagées de cette publication surtout les indicateurs d'exploitation de la 42ème banque africaine, selon le dernier classement publié par Jeune Afrique. Produit d'exploitation bancaire Ce produit a enregistré une baisse par rapport à la même période de l'année précédente (91 282 913,323 dinars durant le troisième trimestre 2009 contre 96 336 653,256 pour la même période de 2008). Cette baisse est compensée par une hausse par rapport au début de l'année. D'ailleurs, le produit d'exploitation bancaire durant les neufs premiers mois de 2008 était de l'ordre de 281 906 261,529 dinars alors les nouveaux chiffres parlent de 284 332 651,851dinars pour les trois premiers trimestres 2009. Charges d'exploitation bancaire A l'instar des produits, les charges ont enregistré une baisse : 29 896 700,960 dinars durant le troisième semestre 2009 contre 33 472 314,332 dinars pour la même période 2008. Le total des charges d'exploitation depuis janvier 2009 est de 91 440 859,468 dinars contre 93 777 702,832 pour la même période 2008. Et enfin, en ce qui concerne la performance, le Produit Net Bancaire s'est amélioré de 2,5% : 192 891 792,383 dinars durant les 9 premiers mois de l'année 2009 contre 188 128 558,697dinars pour la même période. Cette amélioration timide de la performance reste encourageante vu que la BIAT a pu surmonter les effets et les aléas de la crise économique et financière. Cette résistance prouve la maîtrise de conjonctures actuelles par le « Board » et la direction de la banque.