Les travaux de la première réunion du réseau arabe des inspecteurs du nucléaire ont démarré, mercredi, à Hammamet. Cette réunion vise à réfléchir sur des questions ayant trait aux législations, au contrôle et à la sécurité nucléaire ainsi que celles relatives à la prévention contre les accidents et la gestion des déchets radioactifs. Participent à cette réunion, organisée, trois jours durant, par l'Agence arabe de l'énergie atomique (AAEA), des experts et responsables des agences de contrôle et des autorités gouvernementales représentant 21 pays arabes et autres européens et nord-américains. Les experts envisagent d'élaborer, à travers ce meeting, un projet triennal de coopération visant à renforcer les infrastructures nationales ayant trait aux instances de contrôle spécialisée dans la stabilité, la sécurité et les garanties dans les pays arabes. Ils prévoient également la mise en place d'un plan d'actions pour la concrétisation de ce projet et la conception de guides, systèmes et d'instructions en langue arabe, l'objectif étant de diffuser la culture de sécurité atomique dans le monde arabe. Le programme de coopération s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie arabe concernant les utilisations pacifiques de l'énergie atomique, décidée par les dirigeants et chefs d'Etats arabes lors du sommet de Doha (mars 2009). Pour mémoire, l'une des recommandations de la réunion de Doha était la création d'un réseau arabe d'inspecteurs du nucléaire, et ce, dans l'objectif de harmoniser et d'échanger les informations relatives à la sûreté et la sécurité atomiques. Ce réseau permettra également de promouvoir l'échange d'expertises et d'applications scientifiques entre les Etats arabes. Autres objectifs de la réunion de Hammamet l'examen des aptitudes des ressources humaines, le renforcement de la formation et de la mise à niveau pour la création de structures et d'organismes spécialisés, outre l'amélioration des infrastructures nationales dans les domaines liés à la sécurité atomique. L'Agence arabe de l'énergie atomique, créée il y a 20 ans et dont le siège est à Tunis, assure la coordination entre les pays arabes dans les domaines des utilisations pacifiques de l'énergie atomique. Elle œuvre à mieux faire connaître les usages du nucléaire dans les secteurs de l'agriculture, la santé, l'environnement, l'industrie, la production d'électricité et le dessalement des eaux.