Daily brief national du 03 mai 2024: Saïed insiste pour "la purge de l'administration des éléments infiltrés ou incompétents"    Pourquoi fête-t-on la Journée mondiale de la liberté de la presse à la date du 03 mai ?    La Tunisie veut protéger et sauver son patrimoine architectural avec une loi    Une réforme de l'enseignement supérieur en vue : Les nouvelles orientations de Kais Saied    Vers une ère législative renouvelée : Les priorités de Kais Saied et Ahmed Hachani    Lancement de Ta'ziz: Pérennité et autonomisation de la Société Civile tunisienne    Economie circulaire : Une transition bénéfique    La Cigale Tabarka Hotel – Thalasso & Spa -Golf, lauréat des deux prestigieuses distinctions internationales    Le CSS accroche l'EST dans son arène : Un premier pas important    Le CA reçoit le CSS ce dimanche : Le cœur à l'ouvrage...    L'EST tenue en échec par le CSS – Aholou et Meriah : du recul !    Un pays arabe arrête l'importation de tous les vaccins anti-COVID    Pourquoi | Y a-t-il de l'espoir ?    L'Otic cherche des solutions face à la hausse des prix des sacrifices    Classement mondial de la liberté de la presse : la Tunisie à la 118e place    Abdenour Hassen, chanteur et acteur, à La Presse : L'Algérie est un pays très riche en «impressions musicales»    «Les contours de l'Infini», exposition individuelle de Jamel Sghaier au Club Culturel Tahar Haddad, du 3 au 22 Mai 2024 : Quête d'Absolu dans la peinture de Jamel Sghaier    L'inflation frôle les 70% en Turquie, un record depuis 2022    Le Front de salut appelle les prisonniers à suspendre leur grève de la faim    Météo | Temps partiellement nuageux et les températures comprises entre 19 et 24°c    OIM Tunisie: Plusieurs migrants subsahariens souhaitent retourner dans leur pays d'origine    15 morts et 500 blessés en 24 heures selon un bilan de la Protection civile    La police évacue les migrants subsahariens du jardin public des Berges du Lac    Souad Sassi nouvelle directrice exécutive de la FNCT    Sotetel réalise près de quatre millions de dinars de résultat net en 2023    La transition vers les voitures électriques s'accélère    En bref    Tensions accrues : des troupes russes entrent dans une base au Niger hébergeant des forces américaines    La croissance économique du Qatar progresse de 4% au troisième trimestre de 2023    France : Un vent de contestation pour la Palestine souffle sur les universités    Tunisie – METEO : Légère hausse des températures    USA : un campement d'étudiants dénonçant l'agression sioniste contre la Palestine démantelé    Des sportives tunisiennes marquent l'histoire de la FIP    Participation des étrangers à des spectacles en Tunisie: Le rappel à l'ordre du ministère des Affaires culturelles    La Cinémathèque Tunisienne propose la série de projections "10 Sites, 10 Docs : Ciné-Patrimoine"    Des milliers d'infractions mises au jour au cours des quatre premiers mois de 2024    Les écoles et les entreprises ferment de nouveau aux Emirats    Giorgia Meloni reçoit le roi Abdallah II de Jordanie au palais Chigi à Rome    Palestine: Pour un simple statut d'observateur aux Nations Unies!    Le Musée Safia Farhat propose l'exposition collective 'La mémoire : un continent' du 5 mai au 15 juin    Fadhloun : voici comment la Tunisie peut annuler les sanctions de l'Agence mondiale antidopage    Aujourd'hui, les tribunaux du Grand Tunis sans avocats    Club Africain - CS Sfaxien : Détails de la vente des billets    USA – Trump exprime son plaisir de voir la répression des étudiants pro-palestiniens    Adhésion de la Palestine à l'ONU: La Tunisie regrette l'échec du projet de résolution porté par l'Algérie    Dopage : la Tunisie sanctionnée pour non-conformité au Code mondial    Accès gratuit: Profitez du beau temps, emmenez vos enfants aux musées    Sanctions confirmées par l'Agence mondiale antidopage contre la Tunisie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Association Basma, l'Association Saïda, la Femme arabe : le sens de l'engagement de la Première Dame de Tunisie
Interview exclusive de Madame Leïla Ben Ali
Publié dans Le Temps le 21 - 10 - 2010

· Aujourd'hui, la vie associative sera marquée par l'inauguration du Centre d'intégration des personnes handicapées, un acquis de plus pour les valeurs de la solidarité prônée par le Chef de l'Etat.
· C'est là un jalon de plus dans l'engagement de Madame Ben Ali en faveur des handicapés.

Le rayonnement humaniste de Madame Leïla Ben Ali dépasse les frontières nationales. Il se déploie à travers le monde arabe, aux abords de la Mare Nostrum et constitue, aussi, une source d'analyse dépouillée et pragmatique dans des milieux occidentaux où l'on prend la femme tunisienne pour modèle d'émancipation, d'authenticité identitaire et de modernisme.
Madame Leïla Ben Ali réunit ces valeurs et elle les concrétise par la force de l'engagement, le sens de l'humain et aussi par cet équilibre entre la stature de Première Dame de Tunisie, l'engagement humanitaire et le dévouement comme épouse et mère.
Il y a une année nous brossions, sur les colonnes du Temps, le portrait de Madame Ben Ali, authentique fille de la Tunisie qui, jeune, intégrait les valeurs identitaires, l'humilité, la piété, l'altruisme et une main tendue à ceux qui sont nés du mauvais côté.
Ses rêves d'enfance, elle les réalise avec panache mais surtout avec sincérité, loin des artifices et parfaitement imbue de la justesse d'une mission…
L'Association Basma, avec son activité débordante en faveur des personnes à besoins spécifiques et qu'elle a fondée et consolidée, brasse des domaines avant-gardistes. Nous ne sommes plus dans les professions de foi et dans des opérations ponctuelles de solidarité. Mais, c'est, désormais, une institution fonctionnant à plein régime. Il n'empêche : loin de toute forme d'auto-satisfaction, Madame Ben Ali fait observer dans cette interview à notre consœur Monia Yousfi, qu'il y a encore beaucoup à faire au niveau des mentalités et dans la perception sociale des handicapés.
Avec l'Association Saïda de lutte contre le cancer et la réalisation, d'ici deux ans, de l'Institut Ezzahraoui, Madame Ben Ali en appelle à la conscience des Tunisiens, leur compassion mais surtout leur engagement face à la souffrance des cancéreux. Mais là aussi, l'Institut Ezzahraoui fonctionnera à plein régime et marquera un jalon dans la lutte contre cette maladie qu'il ne faut jamais considérer comme étant une fatalité.
Enfin, le prochain Congrès de l'Organisation de la Femme arabe couronnera toute la vision qu'a la Première Dame de Tunisie de l'émancipation et des droits inaliénables de la femme arabe. Et il n'est pas indifférent que l'épouse du Chef de l'Etat incarne cette vision. Une vision prenant pour référence essentielle… la femme tunisienne, modèle unique, dans le monde arabe.
Voici l'interview de Madame Ben Ali.

« Force est d'admettre la persistance dans notre société et dans l'esprit de certains Chefs d'entreprises d'une perception traditionnelle réductrice de l'aptitude du handicapé à avoir un potentiel créatif et productif. »

Le Temps : L'association Basma s'emploie à promouvoir les handicapés et à en améliorer l'employabilité. Dans quelle mesure « Basma » a-t-elle gagné ce pari ?
Réponse : L'association « Basma » est, comme le savent toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens, une association caritative à vocation sociale qui œuvre en faveur de l'insertion des handicapés dans la sphère de production et de l'élargissement des perspectives de l'emploi devant le plus grand nombre possible parmi ceux d'entre eux aptes au travail salarié ou pour leur compte propre. Elle s'emploie aussi à les orienter vers les postes d'emploi disponibles et adaptés à la nature de leur handicap et à leur qualification.
L'association s'emploie aussi à dispenser la formation nécessaire aux personnes ayant des besoins spécifiques et à les préparer à la vie professionnelle, avec le concours des structures de formation compétentes et des associations en charge de la promotion des handicapés. Elle leur porte également appui pour l'identification de projets productifs, la création de sources de revenus et l'accès aux aides et crédits.
Elle encadre en outre ceux d'entre eux installés pour leur propre compte et les aide à améliorer la qualité de leurs produits et à les écouler. L'association s'efforce aussi d'explorer de nouveaux créneaux de travail au profit des handicapés.
En langage des chiffres, l'association a réussi à faire embaucher près de 1350 handicapés et contribué au financement de plus de 2000 projets dont les promoteurs ont créé de nombreux postes d'emploi dont ont bénéficié aussi bien des personnes valides que des handicapés.
L'association a organisé à l'intention de ces catégories à besoin spécifiques des sessions de formation en informatique et multimédia dont ont bénéficié des jeunes des deux sexes d'un niveau universitaire. Tous les stagiaires ont reçu des diplômes qui ont facilité leur accès au marché de l'emploi et qui leur ont ouvert de nouveaux horizons de travail, à la faveur de l'accès des personnes porteuses de handicap aux nouvelles technologies de la communication.
L'association a également réussi à mettre en place un système de formation et de mise à niveau et à créer un centre de formation spécialisé en informatique destinée aux malvoyants et doté d'équipements modernes, ainsi qu'une cellule de services à distance, d'un centre d'appel et portail marchand dédié aux produits des personnes handicapées.
Nonobstant la qualité des réalisations et au vu de l'ampleur du défi que l'association entend relever, je peux dire que gagner pleinement le pari commande encore d'imaginer de nouveaux mécanismes et d'identifier les solutions à même de créer un surcroît d'opportunités pour assurer l'emploi des handicapés et changer les mentalités à ce sujet. Notre ambition ultime reste en effet la réalisation de l'objectif que nous nous sommes fixé, à savoir : « Un emploi pour chaque handicapé ».
Ce qui nous incite à poursuivre l'effort est que la politique sociale de l'Etat et la prise de conscience de notre société quant aux valeurs de solidarité et d'entraide sont nos meilleurs atouts pour gagner ce challenge difficile.
A propos, justement, du « Centre d'intégration des personnes handicapées », pourriez-vous donner un aperçu des caractéristiques les plus significatives de ce centre ?

Réponse : « Le Centre d'intégration des personnes handicapées » est un espace ouvert aux handicapés et aux non handicapés, avec leurs familles, pour communiquer et se connaître et pour assurer une prise en charge intégrale et permanente des personnes à besoins spécifiques de tous âges et de toutes conditions, en provenance de toutes les régions du pays. C'est un projet pilote qui réunit sur un même lieu et en même temps des services évolués qui relevaient du rêve pour les handicapés et qui sont devenus une réalité tangible depuis un mois, et ce, avec la participation de tous les Tunisiens.
Cet espace dispensera de nombreuses prestations dont l'aide psychologique, l'orientation appropriée, l'accompagnement de l'insertion du handicapé dans la vie active, sa formation en informatique, technologies de la communication et autres métiers, l'assurance de services intégrés pour développer ses aptitudes professionnelles par la mise à niveau fonctionnelle et sanitaire, outre des activités culturelles et sportives devant permettre à cette catégorie de disposer de moyens didactiques et ludiques.
Ce centre confirme que la disponibilité de services évolués est un droit garanti à tous, y compris aux handicapés et autres personnes à besoins spécifiques.

L'approche adoptée par l'association suscite-t-elle l'adhésion souhaitée des autres composantes de la société civile et des acteurs économiques ou le regard traditionnel porté sur les catégories à besoins spécifiques perdure-t-il encore ?

Réponse : Nous nous appuyons, dans notre démarche pour la mise en œuvre de nos programmes,sur les lois et mécanismes mis en place par l'Etat, dont en premier lieu la loi d'orientation sur la promotion et la protection des personnes handicapées.
Cette loi est, comme chacun sait, une loi intégrant tous les volets de la prise en charge, de l'insertion et de la promotion des personnes handicapées. Elle répond surtout au processus inhérent à la garantie des droits fondamentaux de tous les Tunisiens, le droit à l'emploi en tête.
Dans son action visant à procurer à la personne handicapée un poste d'emploi ou une source de revenu, l'association s'emploie en fait à lui permettre d'exercer son droit à s'acquitter de son devoir en matière de développement et son droit à bénéficier des fruits de la croissance au moyen de son insertion dans le circuit économique.
Ceci signifie que cette question procède de l'exercice, par le handicapé, de la plénitude de ses droits de manière à ce qu'il passe du statut de citoyen assisté à celui de citoyen responsable qui s'assume et qui assure le droit de marquer sa présence sur le marché de l'emploi, à l'abri de toutes les formes de pitié ou de compassion.
Tout en prenant acte de l'évolution de la conscience des Tunisiens en la matière et en nous réjouissant de l'adhésion des instances et autres entreprises publiques et privées à notre action, de leur soutien à nos efforts et de leurs contributions, à nos côtés, à favoriser l'employabilité des handicapés, nous estimons qu'un effort supplémentaire reste à faire et que ce qui a été réalisé, pour important qu'il soit, est encore en deçà de nos ambitions et ne répond pas à toutes les attentes. Force nous est d'admettre la persistance, dans notre société et dans l'esprit de certains chefs d'entreprises, d'une perception traditionnelle réductrice de l'aptitude du handicapé à remplir ses obligations et à avoir un potentiel créatif et productif qui gagnerait à bénéficier d'une action plus résolue et plus exhaustive pour enraciner une culture et un état d'esprit nouveaux et afin que la frange des handicapés soit enfin perçue comme une ressource humaine dotée d'un savoir-faire et des aptitudes propres à permettre leur insertion dans le monde du travail et les rouages de la production.
L'association Basma déploie à cet égard un effort considérable pour sensibiliser l'opinion publique et les chefs des entreprises nationales aux aptitudes des handicapés et faire connaître les incitations instaurées par la loi en leur faveur et destinées à encourager leur embauche ou de les aider à s'installer à leur propre compte.
Le développement auquel aspire notre pays gagnerait à ce que toutes nos ressources humaines soient judicieusement utilisées loin de toute forme de discrimination et de marginalisation. Or, l'emploi des personnes à besoins spécifiques demeure l'un des grands défis auxquels notre pays se trouve confronté. Nous avons franchi un bon chemin dans ce sens. Nous sommes confiants quant au fait que le profond enracinement dans notre peuple des valeurs du bien et du dévouement au service de l'intérêt général, en termes de culture et de comportement, finira par éliminer les obstacles depuis l'exercice, par le handicapé, de son rôle au sein de la société, ce qui doterait cette frange de notre peuple des attributs de la quiétude et de la dignité.

Vous avez créé récemment l'association Saïda pour la lutte contre le cancer, par le biais de laquelle vous vous employez à créer l'Institut Ezzahraoui de lutte contre le cancer. Que pourrait-on dire de ce projet ?

Réponse : Comme j'ai déjà eu à le dire en d'autres occasions, la mission de l'association Saïda consiste à contribuer, à travers ses activités, au plan national de lutte contre le cancer et à aider à améliorer la prise en charge des patients atteints de cette maladie et des leurs dans tous les domaines : médical, humanitaire, social. Elle consiste aussi à faciliter l'acquisition et la collecte de médicaments spécifiques et à en faire bénéficier les patients nécessiteux ou de condition modeste.
L'association Saïda s'emploiera, dans le même contexte, à mener des programmes de sensibilisation et de vulgarisation dans nombre de domaines en rapport avec les pathologies cancéreuses, dans plusieurs régions du pays.
La construction de l'Institut Ezzahraoui, dans le quartier Bab Saadoun sera la pierre angulaire de notre activité en cette étape.
L'institut sera un centre public à caractère universitaire, qui assurera une prise en charge totale, intégrée et efficace en matière de traitement des affections cancéreuses et s'emploiera à la prévention et au diagnostic précoce par le recours aux techniques d'exploration les plus sophistiquées, outre la réalisation d'activités scientifiques et la valorisation d'études médicales et toute action en rapport avec cette maladie.
Nous ferons en sorte que cet institut soit opérationnel d'ici deux ans et qu'il apportera un plus qualitatif aux efforts nationaux de lutte contre les maladies cancéreuses.
Pour important qu'il soit, ce qui a été réalisé dans notre pays en matière de prévention et de culture sanitaire doit inciter davantage les associations spécialisées dans ce domaine à soutenir les efforts de l'Etat dans le domaine de la prévention, afin d'épargner à notre société les maladies. L'association Saïda s'emploiera à y contribuer activement, forte en cela de la propension des Tunisiennes et des Tunisiens aux bonnes actions et au bénévolat.

La Tunisie abritera, à la fin de ce mois, le 3e Congrès de l'Organisation de la Femme arabe sur le thème « La femme et le développement durable ». Pourquoi, précisément, ce thème ?

Réponse : Je dois exprimer d'abord toute notre fierté de l'accueil par notre pays de cette rencontre arabe et de la présence des Premières dames des pays arabes qui viendront confirmer les attaches de profonde fraternité et les relations de coopération étroite qui nous lient les uns aux autres.
Nous aspirons à des résultats qui soient à la hauteur des ambitions de la femme arabe. Nous avons grand espoir que le congrès de Tunis, marquera une étape qualitative sur la voie de la concrétisation de la volonté de réforme et de modernisation qui anime tous les Etats arabes, s'agissant en particulier de l'élévation du statut de la femme, de la consécration de ses droits et du renforcement de sa participation à la vie publique, dans le cadre du développement et de la prospérité que nous escomptons pour nos pays. L'amélioration de la condition de la femme représente désormais une question stratégique pour l'édification des sociétés et la réalisation du développement intégral. C'est ce qui explique le choix qui s'est porté sur le thème du 3e congrès de l'Organisation de la femme arabe, à savoir « La femme arabe, partenaire essentiel dans le développement durable », ce qui traduit une conscience générale quant au fait que le développement des aptitudes de la femme et la réaffirmation de la complémentarité de ses rôles avec ceux de l'homme sont un préalable à la réalisation du développement de la société et à la garantie de son équilibre.
La condition de la femme s'est améliorée ces dernières années. Les femmes arabes ont prouvé être dignes des nouveaux rôles qui leur sont dévolus, leur aptitude à assumer les charges du développement dans leurs sociétés respectives et qu'elles possèdent le savoir et le savoir-faire les habilitant à être des partenaires qui comptent dans l'œuvre de développement.
Notre vœu est que le congrès de Tunis donne lieu à un ensemble d'idées et mécanismes à même de contribuer à accroître les aptitudes propres de la femme arabe, de manière à garantir son droit à assumer pleinement son rôle en matière de consolidation des attributs de développement durable dans les pays arabes, sur la base des principes de justice, d'égalité et de partenariat entre les genres.
Nous ne ménagerons aucun effort pour que le Sommet de Tunis marque un jalon privilégié dans le processus de l'action arabe commune dans le domaine de la femme, l'amélioration de sa condition, la protection de ses droits, la préservation de sa dignité et la réunion des conditions à même de lui permettre d'exercer pleinement sa citoyenneté.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.