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Une responsabilité partagée
Environnement
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 09 - 2015

Théoriquement, l'environnement est, dans l'esprit de tous, une question primordiale; mais dans la pratique il reste difficile à gérer. Les Tunisiens rêvent d'une Tunisie verte comme la Suisse, de la Sebkha de Sijoumi comme le Lac Léman, des plages comme celles des Seychelles, mais dans la réalité, ils ne font aucun effort pour tenir leur environnement propre. Il y a une absence généralisée de toute conscience citoyenne. Mais le citoyen lambda n'est pas le seul responsable, les industriels, les municipalités sont également fautifs.
La protection de l'environnement passe par les gestes quotidiens de salubrité publique. Sortir sa poubelle à l'heure, ne pas jeter les déchets n'importe où, écraser le mégot de sa cigarette dans un cendrier, ne pas jeter la canette de boisson par-dessus la vitre de sa voiture. Tout commence par l'éducation et une prise de conscience à l'égard d'une planète qui, selon les experts en environnement, est en danger.
L'implication de l'Etat
L'insalubrité génère des dangers sanitaires pour l'homme et l'animal. «Pourquoi s'en étonner, puisque chacun de nous jette la responsabilité sur l'autre. Nous n'avons que ce que nous méritons. Nous voulons vivre ainsi, comme si ce pays n'était pas le nôtre», martèle Mohsen.
Malgré les campagnes de propreté menées tambour battant pendant quelques périodes de l'année par des associations et des représentants de la société civile, les déchets continuent à s'amonceler parce que pour certains citoyens, la protection de l'environnement est du ressort des institutions qui en ont la charge : municipalité, ministère de l'Environnement... «C'est à l'Etat de prendre en charge la propreté du pays. Pourquoi je paie mes impôts?», s'indigne Adel. La pollution provient aussi des industries qui, au lieu de jouer un rôle de protecteur de la nature, jettent leurs déchets dans la mer entre autres et qui sont la cause de la mort des poissons à Radès et à Nabeul. Selon une étude réalisée par la Banque Mondiale, 75% des déchets sont jetés dans la nature et la mer ce qui a des conséquences néfastes sur la nappe phréatique.
La pollution, dans la tête
Déchets organiques ou industriels, nappe phréatique abîmée, invasion saisonnière des mouches et moustiques ont un impact direct sur l'environnement. Arbia met en cause la municipalité mais aussi le citoyen qui sont impliqués dans la pollution de l'environnement. «En réalité, la pollution est dans la tête», avoue-t-elle.
Qu'en est-il du recyclage ? Beaucoup de produits alimentaires et autres non nocifs peuvent être recyclés et servir comme compost ou semis pour l'agriculture ou les jardins. Mais qui recourt à cette pratique ? Pour ce qui est des déchets polluants, seules 661 unités adoptent le recyclage des déchets toxiques qui sont de l'ordre de 45%. Pourtant, une loi de l'industriel-pollueur existe. Mais est-elle appliquée ?
La propreté est une question de culture. «L'école doit éduquer les enfants à la propreté et la protection de l'environnement», propose Said, rappelant les effets tangibles des spots de sensibilisation à la propreté proposés, autrefois, par le Dr Hakim sur la Radio Nationale. Pollution atmosphérique, sonore et même visuelle devrait donner mauvaise conscience au citoyen. Or, le «je-m'en-foutisme» prend le dessus. «La notion de propreté est individuelle», souligne Sofiène qui relève toutefois des améliorations dans un secteur dont l'effectif a besoin d'encadrement et de formation dans la collecte et le traitement des déchets ainsi que dans la sensibilisation des citoyens au tri des poubelles.


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