• En concomitance avec les festivals d'été, celui de la Médina, s'identifiant à Ramadan, illustre l'aura mystique du mois saint Elaboré avec un soin particulier par un comité de décideurs dont le seul souci est de divertir et d'égayer les veillées ramadanesques, le menu semble alléchant. Il conjugue le spirituel et le musical dans une pléthore de concerts en configurant le fond ou la base sur laquelle vont se détacher les péripéties de l'événement. Plus que tout autre festival, celui de la Médina demeure viscéralement imprégné d'une certaine connotation religieuse, une ambiance liée à des valeurs spirituelles propres à lui conférer une dimension quasi mystique. La petite différence avec les précédentes éditions est qu'il n'y aura pas cette année un point de presse annonçant dans le menu détail les grandes lignes du festival proprement dit. Un programme-catalogue sera adressé aux médias accompagné de détails et d'explications sur les lieux et les spectacles. Le plus clair des soirées ramadanesques se déroulera intra muros, dans la Médina et au Théâtre municipal qui, en pareilles circonstances, revêtira ses plus beaux atours pour accueillir dans l'allégresse générale le plus saint des mois de l'Hégire. Le coup d'envoi sera donné par Kamel Ferdjani et son imposant orchestre. Les concerts sreont animés par Sonia M'barek, Nabiha Karaouli, Lotfi Bouchnaq, Houcine El Afrit et l'ensemble musical féminin d'Amina Srarfi. La participation étrangère sera assurée par la Turquie et l'Iran, deux grandes nations devenues incontournables sur la scène musicale internationale. La Syrie sera représentée par le magnifique ballet Inana, et l'Algérie par les G'naouas du Grand Sud. La Jamaïque, la Russie et le Japon seront de la fête dans cette édition sur laquelle on va revenir.