Après les résultats fort satisfaisants de 2009 en matière de relance de l'investissement privé, l'heure est à l'optimisme pour 2010 au cours de laquelle l'on prévoit une forte croissance de l'activité industrielle dans la région du Kef. Avec une hausse de 60% en comparaison avec 2008, les investissements privés ont augmenté de façon assez soutenue lors de l'exercice précédent, favorisés en cela par une conjoncture économique encourageante marquée par la tenue de plusieurs journées d'information sur les potentialités offertes dans la région à même d'encourager les investisseurs tant tunisiens qu'étrangers à s'implanter au Kef, d'autant plus que les encouragements accordés par l'Etat à cet effet sont très alléchants, avec une prime conséquente de 25% qui peut monter à 30% pour les jeunes promoteurs. BTS, sociétés d'investissement, Bfpme, banques privées : toutes ont participé au financement de centaines de projets réalisés en 2009, sans compter le généreux soutien apporté par les associations régionales de développement qui donnent l'exemple à plusieurs niveaux de considération. Avec près de 350 millions de dinars d'investissements publics et près de 32,2 millions de dinars d'investissements privés, soit près de 10% des investissements globaux engagés en 2009, Le Kef a connu lors de cet exercice un véritable coup de fouet que l'on considère comme la véritable étincelle qui va devoir donner un nouveau souffle à l'activité économique dans la région. Eu égard à l'importance des projets industriels initiés en 2009, l'exercice 2010 sera encore plus en mesure de relancer le marché de l'emploi, du fait que la plupart des projets mis en route entreront en activité cette année et auront ainsi des conséquences bénéfiques sur le marché de l'emploi, partant des quelque 1.100 postes d'emploi annoncés pour 2010, rien que par les projets industriels. A elle seule, la Banque tunisienne de solidarité a généré 465 projets dotés d'une enveloppe de 3,8 millions de dinars contre 263 projets réalisés en 2008, soit une hausse de 76%, alors qu'en 2010 l'on s'attend également à une nouvelle hausse des prêts accordés, ce qui ne manquera pas d'avoir des incidences bénéfiques sur l'emploi des diplômés de l'université dont le nombre de créateurs d'entreprise est lui aussi passé en 2009 à 370 contre 30 seulement en 2008. Auquel cas l'année 2010 sera sans doute l'année de la relance de l'investissement privé au Kef, surtout que plusieurs conférences régionales seront organisées à cet effet au cours du premier semestre aussi bien pour la relance du secteur industriel qu'agricole ou encore des petits métiers.