Les Sudistes n'ont plus le droit de perdre après quatre revers consécutifs Après l'Etoile à Sousse, Samir Jouili n'a pas le temps de prendre un petit répit et de souffler, puisque son équipe aura à affronter, cet après-midi, un autre ténor du championnat, l'Espérance. Ses protégés joueront sur leur propre pelouse et devant leur public prêt à les soutenir de la première jusqu'à la dernière minute. L'OSB n'a pas le droit d'aligner une quatrième défaite d'affilée, qui ne serait pas sans conséquences néfastes sur la suite du parcours. Et, pour atteindre cet objectif, il lui faudra jouer pour la victoire, utiliser son large potentiel offensif qui est son point fort et non pas tenir uniquement compte de la qualité de son adversaire du jour, chercher seulement à limiter les dégâts et jouer contre nature. La meilleure défense étant l'attaque, surtout lorsqu'on dispose de beaucoup d'atouts offensifs, l'OSB ne déroge pas à cette règle. L'équipe ne se recroquevillera pas derrière et jouera avec trois compartiments équilibrés. C'est donc une formation confiante, optimiste et nullement intimidée par le grand nom, la valeur et la forme actuelle de son vis-à-vis qui sera alignée, même si elle enregistre deux défaillances de poids. En effet, elle sera amputée de ses deux piliers étrangers, Boubacar N'dior en défense, expulsé mercredi dernier, et Boubacar Camara, au milieu de terrain, qui n'a pas encore purgé ses quatre matches de suspension. Samir Jouili sera donc obligé d'effectuer un petit remaniement, surtout qu'il peut compter sur le retour de Abdelkader Dhaou. Il a beaucoup axé, durant ces derniers jours, sur le travail offensif, l'approche du camp adverse, la variation des percées sur les deux flancs et les ballons en profondeur dans l'axe. Avec ses quatre attaquants de pointe de valeur, Amine Sfaxi, Youssef Khémiri, Khaldoun Mansour, Mohamed Amine Ramzi et leur capitaine Naoufel Youssefi, jouant un cran derrière eux, l'OSB a un arsenal offensif respectable qui peut faire mal et désarçonner les défenses les plus aguerries et les plus compactes. Les trois derniers matches perdus, sans marquer le moindre but, ne peuvent être qu'un petit passage à vide.