Encore un nul dans le Chan. Une rencontre qui aura permis à Missaoui de constater certaines failles de son 4-4-2 Face à la Guinée, le sélectionneur national avait décidé d'évoluer en 4-4-2. L'expérience a donc été renouvelée contre le Nigeria. Les joueurs étaient les mêmes, mais renforcés par Oueslati et Tej, ce fut également le cas de leur performance. Durant les 45 minutes de la première mi-temps, les camarades de Ali Maâloul ne sont pas parvenus à créer les bons décollages afin de mettre en danger leur adversaire dans un système qui aura surtout créé un «embouteillage» dans l'axe, tout en empêchant d'exploiter les qualités de percussion de Oueslati, contraignant Mohamed Ali Moncer à décrocher aux quatre coins du terrain pour venir en aide à ses coéquipiers. Le manque de complémentarité entre les attaquants tunisiens a également pesé face à un bloc bien en place. En effet, Oueslati a joué pour la première fois avec Akaïchi. C'est aussi le premier match du milieu clubiste et il n'était pas complètement libéré. Avec une bonne volonté et une dépense d'énergie conséquente du milieu du terrain (Tej, Aouadhi Meriah et Moncer), Akaïchi a eu beaucoup d'occasions pour scorer (13', 14'), mais il a eu du mal à les exploiter. Certes, il a beau marquer un but régulier à la 44' après un beau centrage de Maâloul, mais il a été refusé par l'arbitre sans mobile apparent. Le Nigeria a possédé cette capacité à briser les lignes et à se projeter vers l'avant, représentant une aubaine pour n'importe quel schéma. Face à une équipe nigériane bien organisée dans son pressing, la Tunisie restait stérile malgré une bonne maîtrise de jeu. Rentrée d'Essifi En 4-2-3-1 (durant 18 minutes de la deuxième mi-temps) puis retour au 4-4-2 avec la rentrée de Hichem Essifi, les protégés de Missaoui sont parvenus à créer des combinaisons intéressantes. Essifi a réussi à bien se situer par rapport à Akaïchi aux avant-postes, contraignant le bloc nigérian à reculer davantage et créant des solutions entre les lignes pour Moncer et Ben Amor. L'étoilé n'a pas été exempt de tout reproche sur le plan défensif (fautif sur le but nigérian). Il a permis à Chikatara d'ouvrir le score (52') et marquer son 4e but au Chan. Sentant le danger, Missaoui fut entrer le géant Essifi à la place de Derbali. Ce changement a donné une dimension supérieure au comportement offensif de notre onze national. Et après plusieurs tentatives, Moncer centre vers Essifi, ce dernier remet la balle à Akaïchi qui égalise à la 65'. Le jeu s'équilibre et les garanties sont apportées par le milieu tunisien n'a pu assurer la victoire dans ce Chan.