Pièce maîtresse de l'équipe, le Camerounais n'est pas contre l'idée de renouveler son contrat Il a débarqué en août 2013 où il s'est engagé pour trois ans au profit de l'Avenir Sportif de La Marsa. Il s'est fondu tout de suite dans le moule et devenu très vite une pièce maîtresse de l'équipe. Aligné souvent comme milieu défensif à côté du capitaine Ben Messaoud, Talla Nembot a la faculté d'aider dans la transition rapide. Il lui arrive même de marquer des buts et est devenu, par la force des choses, incontournable. Le contrat de Nembot prendra fin le 30 juin 2016. De ce fait, le joueur est libre et peut aller voir ailleurs s'il le souhaite. Selon une source officielle, les dirigeants du club ont convaincu le joueur de rester. Talla Nembot n'est pas contre l'idée de renouveler son contrat avec l'ASM et il a donné son accord de principe. Il reste aux deux parties de se mettre d'accord sur les détails pour finaliser le nouveau bail. Belarbi sur le départ Selon nos informations, tous les joueurs en fin de contrat, dont le capitaine Bilel Ben Messaoud, rempileront. Le seul joueur qui réfléchit encore, c'est le jeune Firas Belarbi qui fait monter les enchères. Chose qui a lui a coûté sa place chez les seniors puisqu'il termine la saison avec l'élite. Belarbi a jusqu'au 30 juin pour se décider. En avril dernier, il a été annoncé signataire d'un précontrat avec l'Etoile, mais les dirigeants sahéliens ont démenti l'info à leurs homologues marsois. La crise s'installe L'Avenir Sportif de La Marsa connaît ces derniers temps une crise financière. Les trois derniers salaires des joueurs sont impayés et la direction du club attend la subvention de la tutelle qui tarde à venir. 150 mille dinars qu'attendent les responsables marsois pour débloquer la situation. Mais est-ce suffisant ? Nous ne le pensons pas. Malheureusement, les sponsors ne courent pas les rues et les quelques-uns qui investissent encore sont de plus en plus avares. Pour retenir un joueur comme Talla Nembot, il faudra compter sur d'autres ressources financières et ne pas se limiter à la seule subvention de la tutelle. L'Avenir Sportif de la Marsa, comme la plupart des clubs tunisiens, peine à survivre. Or, football professionnel et difficultés financières ne font pas bon ménage.