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Périodes de révision: Les mamans s'y mettent à fond !
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 04 - 2024

Le compte à rebours commence et l'heure des épreuves finales s'annonce proche. Les élèves s'apprêtent à entamer la période de révision afin d'être prêts pour passer les examens de fin de l'année scolaire. Sauf qu'ils ne sont pas les seuls à fournir tant d'effort pour réussir. La famille aussi se donne à fond.
Les mamans, surtout celles diplômées, en font autant. Mues par le désir de voir leurs progénitures exceller dans leurs parcours scolaires, elles s'y mettent de tout cœur, s'appliquant à soutenir leurs enfants à saisir les contenus des programmes souvent un peu trop compliqués d'ailleurs…
En effet, le temps où les élèves assumaient pleinement la responsabilité des révisions est bien révolu. Depuis que les enseignants se trouvent dans l'obligation de terminer des programmes trop chargés et trop consistants pour une année ponctuée de vacances, de weekends et de jours fériés, ce sont les parents qui prennent la relève afin que l'élève assimile, comme il se doit, les leçons et réussisse l'épreuve. Dotées de plus de patience que les pères, les mamans enfilent le costume de l'enseignant à la maison.
Etre au diapason de tout !
Diplômée du supérieur, mais au chômage, Awatef est l'une des mamans les plus soucieuses de l'avenir de ses enfants. Elle a pris soin d'initier son fils aîné, âgé actuellement de seize ans, à la révision. Cela a pris des années pour qu'il apprenne à consacrer deux heures de temps, quotidiennement, à la révision des cours. «Heureusement que mon aîné se débrouille à merveille depuis ces dernières années, ce qui me donne plus l'opportunité de soutenir son cadet dans la révision», indique-t-elle. Il faut dire que la période de révision démarre pour Youssef, inscrit en 7e année de l'enseignement de base, bien avant le 25 avril, soit une semaine avant le démarrage des examens de contrôle. «Les examens durent un mois et demi. On commence par les examens de contrôle qui sont calculés au coefficient 1, puis les examens de synthèse au coefficient 2 et enfin les examens oraux. Tout au long de cette période d'épreuves, je me trouve complètement absorbée par la révision et le suivi. Des exercices à l'apprentissage par cœur des leçons d'Histoire et autres, en passant par le parascolaire, les cours et les examens corrigés et véhiculés sur internet. Soit, je dois être au diapason de tout», renchérit-elle.
Awatef passe les soirées à réviser ainsi que Youssef les cours et à l'assister pour faire ses devoirs, soit deux ou trois heures de révision chaque soir. «Il y a des cours à expliquer, des programmes à terminer et à compléter par le parascolaire. Parfois, durant la période des examens, je le réveille avant l'heure habituelle pour qu'il en profite pour réviser», poursuit-elle.
Initiation à la révision
Norhane est une jeune maman âgée de 31 ans. Diplômée du supérieur, elle a la ferme conviction qu'elle doit investir ses connaissances pour renforcer les capacités scolaires et cognitives de ses enfants. «J'ai deux garçons. Le premier a huit ans. Il est inscrit en troisième année de l'enseignement primaire. Le deuxième n'a que quatre ans. Il fréquente le jardin d'enfants. Tous les deux ont droit de mon temps libre au week-end. C'est en consacrant, régulièrement, du temps pour la révision des cours que l'enfant apprend à donner la priorité aux études», indique-t-elle déterminée.
D'ailleurs, en voyant son frère réviser, le cadet en fait de même. «Mon fils cadet fait du coloriage en même temps que je révise pour son frère. Il me demande conseil sur les couleurs qu'il doit utiliser. Et quand je lui demande ce qu'il est en train de faire, il me répond tout bonnement «je fais mes devoirs»», nous confie-t-elle, fière et amusée. Néanmoins, une fois que son deuxième enfant sera scolarisé, à l'enseignement, la tâche de Norhane sera double : «Je prie Dieu pour me donner la force de les soutenir dans leur scolarité jusqu'à ce qu'ils soient capables d'agencer leurs emplois du temps et de les gérer en fonction des priorités scolaires. Certes, c'est fatiguant. Mais les bons résultats dépendent des efforts fournis», ajoute-t-elle.
Compenser les lacunes de l'école...
Pour Samira, une maman diplômée du supérieur, la responsabilité de la révision est triple. Si son aînée, âgée de près de 15 ans et inscrite en 9e année de l'enseignement de base, ne demande plus la présence de sa mère à ses côtés pour réviser, ses fils, eux, nécessitent une contribution plus pointue. «Mon deuxième enfant est inscrit en 7e année de base. Pour réussir la révision, il recourt à moi, afin que je supervise ses cours et l'aide à retenir les leçons qu'il doit apprendre par cœur, notamment les cours d'Histoire, de Géographie et d'Education civile. Parallèlement, je me trouve dans l'obligation de compenser les lacunes en complétant le programme par des exercices puisés du parascolaire ainsi que d'autres dénichés dans les sites internet et dans les groupes de parents sur les réseaux sociaux, concoctés spécialement pour partager des cours et des exercices», souligne-t-elle. Cela dit, la part de lion en matière d'effort et de concentration est dédiée à son fils cadet, inscrit en quatrième année de l'enseignement de base.
Samira peine à réussir cette mission : «Le programme de la quatrième année comprend beaucoup de matières. Face à ce surplus de données, l'enfant a du mal à assimiler tous les cours. Du coup, ça me contraint, quotidiennement, à reprendre le cours de A à Z. D'ailleurs, le jour où je manque à cette responsabilité, je me sens rongée par un sentiment de culpabilité. Au final, poursuit-elle, l'enseignement est devenu notre responsabilité à nous, les parents ! A l'époque où nous étions des élèves, les enseignants faisaient tout pour que la leçon soit comprise avant que nous quittions la salle de classe. Aujourd'hui, des solutions de facilité, notamment des polycopies, se substituent aux cours, ce qui n'a rien d'instructif. Et ce sont nous, les mamans instruites, qui prenons à cœur la scolarité de nos enfants». Samira saisit l'occasion pour pointer du doigt le laxisme de certains enseignants, mais aussi les «hics» d'un programme trop chargé pour être vraiment performant...
Il est temps d'inciter à la réflexion !
Un avis que partage Awatef qui trouve qu'il est grand temps pour l'école de moderniser son système pédagogique : «Il est temps de délaisser les matières qui dévorent trop de temps et de concentration, sans pour autant contribuer au développement cognitif de l'élève, dont les interminables leçons d'Histoire par exemple. D'autant plus qu'il convient de réajuster les programmes en fonction des moyens. A quoi bon enseigner l'informatique dans une école qui ne met pas à la disposition des élèves des ordinateurs pour mettre en application leurs cours ?! Je pense qu'il faut, désormais, tabler sur la recherche en incitant les élèves à réfléchir plutôt que de consacrer tant d'énergie dans des cours à apprendre par cœur», conclut-elle.


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