Des chercheurs tunisiens viennent de développer un procédé biologique permettant de transformer les déchets produits par la culture de l'olivier et l'extraction de l'huile d'olive en carburant vert. Décidément, impossible n'est pas tunisien. En effet, nous venons d'apprendre qu'un groupe de chercheurs tunisiens vient de faire la découverte d'un procédé biologique permettant de transformer les déchets produits par la culture oléicole en carburant vert. Ainsi, avec l'aide de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), et dans le cadre d'un appel international à financement de projets répondant à des enjeux de société, le groupe de recherche «Biocatalyse et enzymes industrielles» de l'Institut national des sciences appliquées et de technologie de l'Université de Carthage, chapeauté par le Pr Mohamed Gargouri, a conduit «une étude sur la bioraffinerie des sous-produits agro-industriels oléicoles en Tunisie». Le travail de recherche a traité «le potentiel de valorisation des déchets» de la production oléicole en Tunisie en se focalisant surtout sur l'aspect environnemental et socioéconomique. Ces chercheurs ont pu mettre en évidence «un procédé permettant de produire du biocarburant à partir des résidus résultant de la culture de l'olivier et de l'extraction de l'huile d'olive : brindilles, pulpe et peaux d'olives. Alternative aux ressources fossiles aux effets néfastes sur l'environnement, ce biocarburant constitue une source d'énergie renouvelable et propre», lit-on dans un communiqué de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF). Les résultats de cette étude — financée par l'AUF à hauteur de 35.000 euros, soit près de 85.000 dinars tunisiens — viennent consolider les prouesses scientifiques des chercheurs tunisiens dans un pays où la production oléicole est l'un des piliers de ses exportations. Il reste à signaler que ce projet a vu l'association de trois partenaires scientifiques (Inra-SupAgro Montpellier, Insat Tunis, Faculté polydisciplinaire de Béni Mellal) et la participation de l'entreprise privée «Engineering Procurement & Project Management » (Eppm). (D'après communiqué)