Volley-Ball — CHAMPIONNATS D'aFRIQUE DES CLUBS Les préparatifs ont déjà débuté avec la ferme intention de présenter deux éditions sans précédent. De la deuxième moitié de mars jusqu'à la mi-avril, la Tunisie sera à coup sûr la capitale du volley-ball africain à l'occasion des deux championnats d'Afrique des clubs hommes et dames. Un mois de volley, de rythme, de spectacle et d'émotions en vue. La qualité de l'organisation, l'accueil chaleureux et une visibilité internationale offrent des perspectives attrayantes à la 36e édition du CAC pour les messieurs et à la 27e pour les dames. Les compétitions phares et les plus symboliques de la Cavb continuent de se développer positivement. Elles seront marquées cette année par une participation massive représentant 24 pays. Ce sera la 13e joute masculine et la 4e féminine qui se tiendront sur le sol tunisien. La réussite des quatre éditions organisées par l'Espérance de Tunis en 1994, 1998, 1999 et 2000, et aussi de l'unique confiée l'année précédente au Club Féminin de Carthage, a prouvé que les deux clubs possèdent le savoir-faire nécessaire en matière d'organisation. Les responsables de l'instance africaine ont à leur tour maintenu leur confiance en la Tunisie. A peine le protocole de l'organisation de l'édition 2017 signé, EST et CFC, en étroite collaboration avec la Cavb, la Ftvb et toutes les parties prenantes, sont passés à l'action. D'ailleurs, les deux clubs sont arrivés à convaincre certains partenaires ainsi que de prestigieux sponsors de soutenir les deux compétitions africaines. Le choix s'est porté sur la salle Zouaoui de Tunis pour abriter les rencontres des différents tours de la compétition masculine, alors que la salle de Kélibia et celle de Haouaria accueilleront les matches du championnat d'Afrique des clubs dames. L'EST en sera à sa dixième participation et compte quatre titres. L'objectif est clair : renouer avec les moments de gloire après l'échec du Caire l'année précédente et décrocher par conséquent le billet de la qualification pour le Mondial du Brésil en octobre prochain. Pour sa part, le CFC retrouve le championnat d'Afrique pour la quatrième fois. Il affiche des ambitions légitimes pour remporter son premier titre. Notons, à ce propos, que l'Afrique n'a pas de place au Mondial féminin des clubs. Les deux clubs EST et CFC compteront sur leur potentiel humain actuel et n'ont pas le droit au recrutement conformément au règlement en vigueur de la Cavb qui interdit les renforts au cours des trois mois qui précèdent le début de la compétition africaine. Le délai a expiré, et les deux clubs sont avertis. Expatriés : satisfaction en France, déception en Grèce et en Iran Le joueur tunisien Anis Ben Tara continue à contribuer aux performances du club de Chaumont au championnat français. La dernière a été acquise haut la main à Nantes au détriment du club local sur un score net de 29-27, 25-18, 25-20 à l'occasion de la dixième journée. Ben Tara a été déterminant dans les moments décisifs des sets. La victoire a permis à Chaumont de consolider son leadership avec 24 points, à deux longueurs d'avance de Montpellier. Ben Tara jouera ce jeudi contre le club V.C. Nice qui occupe la huitième place. Nihel El Ghoul, l'internationale tunisienne, pour sa part, se comporte à merveille au sein du club Saint-Benoît Poitiers aux commandes de la seconde poule de la division excellence française après la neuvième journée. El Ghoul en est à sa deuxième saison avec Poitiers après avoir évolué au Havre où elle a obtenu son doctorat en éducation physique. Pour les deux autres joueurs Brahim Besbès en Grèce et Isamaïl Maâla en Iran, ils figurent dans deux clubs modestes qui tardent à sortir de l'auberge. Les bonnes prestations du duo tunisien n'ont pas suffi au bonheur de leurs clubs.