Le tribunal de première instance de Sousse a refusé, ce lundi 18 août, la demande de libération provisoire du citoyen accusé d'avoir agressé violemment un chien dans la région de Zaouia, à Sousse, causant la mort de l'animal. L'accusé a comparu devant la chambre criminelle en état de détention. Cette affaire, qui remonte au 7 août dernier, avait suscité l'indignation suite à une agression particulièrement brutale exercée à l'aide d'un objet dur. Me Elyes Jilani, représentant du droit personnel au nom de l'Association Al-Rahma pour la protection des animaux, a confirmé que le tribunal a décidé de maintenir l'incarcération du mis en cause. L'audience a été renvoyée au lundi prochain pour permettre à la partie civile de présenter ses demandes civiles et de plaider. Lors de l'audience, la défense avait tenté de contester la qualité de la partie civile de l'Association Al-Rahma, arguant qu'elle ne serait pas directement lésée par les faits. Toutefois, le président de la chambre criminelle a reconnu la légitimité de l'association à exercer le droit personnel et à déposer ses demandes, marquant ainsi une avancée juridique importante. Pour Me Jilani, cette décision constitue une victoire pour l'Association Al-Rahma, qui est reconnue comme entité morale lésée par cette agression. Il souligne l'importance de cette reconnaissance pour la protection des animaux et l'application de la loi face aux actes de cruauté.