Skander Kasri va aligner une équipe offensive face à la JSK A l'issue du derby gabésien de la première journée du play-out, l'entraîneur de la «Zliza» Skander Kasri n'a pas affiché sa satisfaction habituelle et n'a pas été euphorique comme ce fut le cas au terme des deux rencontres de la première phase du championnat. «Nous sommes passés à côté d'une victoire à notre portée et le match nul a suffi à mes joueurs qui n'ont pas cherché cette fois à puiser au plus profond d'eux-mêmes et à aller plus loin devant un adversaire pas très menaçant et donc prenable. Mes joueurs avaient les pieds liés par la lourde pression qui commence déjà à peser sur eux et l'essentiel était de ne pas perdre et de ne pas entamer cette deuxième phase cruciale par un échec. Je ne peux que les comprendre même s'ils auraient pu mieux faire. Mais pour ce deuxième match à domicile devant la JSK, cet après-midi, nous devons sortir de cette réserve un peu excessive et jouer pour gagner. Nous avons le potentiel humain et technique pour atteindre cet objectif», a déclaré l'entraîneur. En effet, pour ce rendez-vous décisif face aux Aghlabides, le coach du «Carrelage» est tout heureux du retour à la pleine forme de son arrière droit Bilel Ben Brahim, de l'excentré gauche Abdelhalim Darragi et de l'avant de pointe Lamjed Ameur. Un trio-clé dans son dispositif tactique et trois points importants dans son échiquier, même s'il aura un peu l'embarras du choix pour décider de ceux qui feront banquette et entreront en cours de rencontre. En défense, le problème ne se pose pas avec Ali Ayari dans les buts, Houssem Zrelli et Ali Abdelaziz Guechi comme charnière centrale et Zied Chaouech comme arrière gauche. En attaque comme au milieu du terrain, ce n'est pas le cas avec Skander Agrebi, Khaled Melliti, Bacem Nafti, Mourad Hedhli, Fahmi Kacem, Mehdi Saâda, Mezlini et Ameur. «Notre compartiment offensif riche en éléments de valeur est notre point fort», conclut Skander Kasri. «Cela nous donne la possibilité de jouer l'offensive à outrance sans risques car derrière, on est aussi très bons».