La 5e édition de Mûsîqât, rencontre des musiques traditionnelles et néo-traditionnelles, est annoncée pour la période du 2 au 13 octobre. Un public fidèle et amateur du genre attendait depuis un moment de connaître les détails du programme de cette 5e session. Voilà qu'il est enfin dévoilé. Perchés en haut de la colline de Sidi Bou Saïd, les murs d'Ennejma Ezzahra, ancien palais du Baron d'Erlanger et local du Centre des musiques arabes et méditerranéennes, émettront des mélodies venues des hauteurs des pays invités, là où naissent les musiques traditionnelles et néo-traditionnelles. Son lot de nouveautés, Mûsîqât l'apporte à travers sa programmation de 2010, mais pas seulement. La manifestation vient de lancer, le 16 septembre, son site web qui contient toutes les informations concernant la manifestation, le programme, les artistes, etc. Il est également possible d'acheter des billets en ligne sur ce site. Le voyage musical proposé par Mûsîqât, où la diversité est garantie, de même que son côté intimiste et sélectif, font son charme. Ses invités sont choisis des quatre coins du monde, des plus connus aux plus inattendus, pour nous transmettre la magie de leurs chants. Ils nous viennent du Mali avec Babani Koné et sa musique mandingue (2 octobre), de France avec Lo Cor de la Plana qui propose des chansons traditionnelles et populaires d'Occitanie (5 octobre), du Liban à travers les chants syriaques et mouachahat de Ghada Shbeir (6 octobre), de Bulgarie avec Quatuor Balkanes (7 octobre). Et ce n'est pas fini : l'Inde nous livre Ustad Shahid Parvez Khan (8 octobre) pour une soirée consacrée au sitar. Le Chili est aussi de la fête avec sa musique des Andes, interprétée par Mariana Montalvo (12 octobre). Il en est de même pour l'Irlande avec Marianne Green & Fir Dana (14 octobre). Le 13, c'est au chant kurde de Sivan Perwer que les spectateurs auront droit, avant de pouvoir découvrir, le 15 octobre, Ahmed Fathi du Yémen et Sabahat Akkiraz de Turquie, le 16, pour la clôture. La seule soirée tunisienne sera meublée par Zouheir Gouja, proposant stambali et chants profanes du terroir, et ce, le 9 octobre. A l'embarras du choix s'ajoute le plaisir de la découverte, renouvelé à chaque session de Mûsîqât.