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Incassables et inoxydables !
Dossier : ils sont revenus après une longue absence
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 03 - 2017

Comment sont-ils passés du statut d'«homme de verre» à celui de compétiteur incassable !
Les exemples foisonnent à ce propos, mais les protocoles de reprise sont standards et basiques. Les mêmes pour tout le monde si le sportif de haut niveau respecte à la lettre l'agenda et les énoncés y afférents. Et bien entendu, il y a aussi l'envers du décor...
Ils ont commencé par s'effondrer, par mordre la poussière avant de ressentir une douleur atroce ! A cet instant, le monde s'écroule autour d'eux. Car mieux que quiconque, ils savent qu'il leur faudra du temps pour se remettre d'une vilaine blessure qui pourrait signer leur retraite anticipée et les faire réfléchir sur un tout autre plan de carrière ! A ce moment précis, le compétiteur est seul avec ce que cela entraîne comme perturbations d'ordre psychologique, surtout quand le coup d'arrêt survient à une période où le joueur est en pleine ascension. Le mental est primordial dans ce genre de situation critique. Car même si l'intervention chirurgicale est couronnée de succès et qu'une « armée» de sympathisants s'affaire autour du joueur à rythme régulier pour l'aider à surmonter cette galère, il sait au plus profond de son âme qu'il devra prendre son mal en patience et occuper son temps à attendre que le temps passe, quoi ! Revenir encore plus fort et viser encore plus haut n'est pas garanti pour tout le monde. Il faut tout d'abord avoir certaines prédispositions athlétiques et mentales pour dépasser ce mal. Tout d'abord, tout le monde n'a pas la chance d'être suivi par le «must» des kinés, préparateurs physiques, professeur en chirurgie, ostéopathe. Tout le monde n'a pas aussi la chance d'avoir une assurance (mais ça c'est un tout autre volet du sujet). Bref, pour le joueur gravement blessé, à l'instar de Youssef Mouihbi, Fakhredinne Ben Youssef, Hassen Gabsi, Hamza Agrebi, Oussama Haddedi, Yassine Mikari, Walid Dhaouadi, Djabou, Fateh Gharbi, et j'en passe, tout dépendra en partie du respect du protocole de convalescence concocté. Volet haut niveau et c'est le cas de notre dossier, le staff médical, avec toutes les personnes qu'il englobe, concocte généralement un programme sur mesure. Mais il met surtout en place un travail spécifique sur les qualités naturelles du joueur, celles qui lui permettront de revenir un jour à un niveau appréciable. L'explosivité, la vitesse, l'accélération, les changements de direction, tout cela viendra plus tard. Il faut comprendre qu'il ne faut pas brûler les étapes. Car le risque de rechute est permanent. Il faut doser, patienter, respecter l'agenda préétabli et, surtout, s'armer de patience, tout en se montrant impliqué, volontaire et positif. Il arrive même souvent qu'en période post-reprise, une petite gêne (au niveau du genou, du ménisque, de la cuisse, de l'articulation, de la rotule ou du tendon) «pollue» de nouveau le quotidien du champion. Il y a encore un petit grain de sable qui perturbe l'éventuel retour de la machine ! Quand est-ce que je pourrais tourner la page, clame ce dernier, impatient de reprendre une activité normale ! Il faut comprendre qu'à partir de ce moment-là, le doute peut de nouveau s'emparer du joueur vedette désormais malchanceux. Ça faisait quand même plus d'un an que, tous les jours, on lui parlait de son genou (satanés ligaments croisés) ! Il n'attend que le jour où il sera libéré de cette contrainte physique, ce handicap ! En football, sport-roi par excellence, on se réfère souvent à des slogans (et non à des clichés) du style «la tête et les jambes» pour parler d'un champion. Plus d'un exemple de retour gagnant après une grave blessure est d'ailleurs venu nous apporter la preuve que l'épisode malheureux vécu par le joueur l'a même rendu encore plus fort. Ça l'a forgé et il a mûri, comme on dit ! Le retour au sommet n'est alors plus loin. Les statistiques le confirment d'ailleurs. Quand ce «miraculé» est à nouveau sûr de sa force, il imposera à nouveau ses qualités techniques et physiques. On retrouvera le joueur dynamique et confiant, fort sur ses appuis, avec son coup de reins, sa patte et ses sensations retrouvées! Et en écho aux louanges, s'ajouteront les encouragements et les superlatifs en tout genre pour mentionner ce registre particulier, avec beaucoup de puissance, de vitesse, un centre de gravité bas, ses décalages, sa vivacité, sa percussion ! Il peut marquer et faire marquer. Il est complémentaire avec les autres joueurs présents dans le groupe et tutti quanti !
Annus horribilis !
Nous avons débuté cette «intrigue», cette dramaturgie ô combien complexe par la fin. Mais rappelons que ce chemin tortueux et semé d'embûches ne mène pas toujours vers la lumière, à terme. Revenons au tout début, quand le joueur est à l'arrêt. Du gainage aux abdos, le joueur cherche avant tout à retrouver de la force après une période d'arrêt total. Il fallait attendre que le genou se consolide. Une fois cette étape franchie, le chirurgien donnera son feu vert pour valider une reprise plus active. Mais il faut être dans les temps et dans les tons. Car il ne faut pas se précipiter (le cas de Fakhredinne Ben Youssef). Oui, il faut être très costaud sur le plan musculaire pour que tout tienne. Il ne faut pas oublier que le compétiteur est un être humain qui a subi un traumatisme ayant nécessité de la chirurgie ! Donc derrière, plus le temps passe et plus le risque de «mijoter» et échafauder un tout autre plan de carrière n'est pas loin. Il est donc aussi question de réduire cet axe-là. Pour rappel, et pour la énième fois, la période d'arrêt a été horrible pour ces gens-là. C'est l'expérience la plus pénible qu'il leur a été donné de vivre durant leur carrière. Ils ont la sensation de repartir de zéro, de se battre contre eux-mêmes. Et là, il faut avoir une nature positive pour sortir la tête de l'eau et émerger de nouveau. Car cette période est forcément vécue comme un moyen de tester son envie et sa passion pour le sport de haut niveau. Certains s'en sortent gonflés à bloc, même si parfois, au quotidien, ils sont seuls lors de la période de convalescence. A part leur jambe, leur tête et le chrono, il n'y a personne ! Et il faut digérer «tranquillement» tout cela : le regard porté sur soi, la compassion plutôt que le respect, le statut et autre rôle de taulier, le temps de son absence, c'est terminé mais ce n'est pas fini ! Et c'est là que le caractère peut jouer, surtout en sport collectif. A ce moment-là, on ne te juge plus en fonction de ton investissement et de ce que tu projettes sur le terrain. Car si la plupart des partenaires te connaissent, tout est naturellement remis en cause dans la mesure où ils pratiquent aussi un sport de haut niveau ! Et c'est là que le joueur «alité» doit avoir la volonté d'apporter quelque chose, de mettre à profit son vécu, son mal pour que le groupe s'en nourrisse ! A cet effet, rappelez-vous d'un derby CA-EST où Hassem Gabsi et Maher Zdiri, tous deux blessés, sont apparus à quelques minutes du choc et de quelle manière ! Venant des vestiaires (l'un en béquille et l'autre boitillant), ils ont soulevé l'enthousiasme des foules via une acclamation mémorable. En clair, leurs pairs sur le terrain n'ont pas eu droit à cette distinction, même à l'issue du match ! En football, on aime les «héros de guerre», les «chairs à canon» qui ont tant donné à leurs couleurs respectives. Mouille le maillot et après, on verra... quitte à y laisser ta peau !
Un protocole à respecter
Le football, «c'est le plaisir et l'émotion», disait Luís Nazário de Lima, alias Ronaldo le «Fenomeno». Voilà pour le côté jardin, car le côté cour est tout autre. Lui-même l'a avoué une fois la traversée du désert achevée. Il fallait habituer progressivement l'organisme à la charge de travail en soignant particulièrement la préparation articulaire, musculaire et tendineuse (pour le cas de Ronaldo). Pour la star carioca, la reprise du sport après une période d'inactivité a demandé des précautions pour être correctement négociée et retrouver à terme la forme sans brûler les étapes. Durant un temps, un long bail propre à la convalescence, son meilleur ami était son médecin. Car les visites d'aptitude et les examens réguliers permettent tout d'abord d'écarter des problèmes majeurs, mais également de faire une photographie des différents secteurs de l'organisme à l'instant T. Il ne faut pas oublier que la durée d'inactivité a été longue et mal vécue pour certains (demandez-le à Yoann Gourcuff). Oui, pour la plupart, l'arrêt de l'activité physique entraîne rapidement des modifications physiologiques d'ordre général. C'est ce qu'on appelle les conséquences du "désentraînement". Au bout de quelque temps, on observe des pertes au niveau des acquis consécutifs aux entraînements réguliers : variations des capacités physiologiques (baisse de la VMA), amyotrophie musculaire, diminution des contraintes articulaires (donc une diminution de la qualité du cartilage), augmentation de la masse grasse possible, hypersensibilité, appréhension et manque de confiance en soi lors de la reprise. Et ce n'est pas fini ! Le compétiteur doit ronger son frein et ne pas tirer sur la corde raide. Il doit reprendre en douceur pour ne pas ressentir des douleurs ! Là, l'hygiène de vie durant la période d'inactivité a joué un rôle important pour une reprise couronnée de succès. Comme cité ci-haut, naturellement, l'arrêt de tout effort physique entraîne des modifications physiologiques. Si en plus de cette sédentarité (obligée), vous ajoutez des facteurs pénalisants comme les excès en tout genre, c'est le fiasco garanti. Ce n'est pas un hasard si ceux qui ont remonté la pente, comme on dit, ont respecté le protocole (volonté et quotidien sans excès) de guérison. A titre d'exemple, quelle que soit l'activité physique, la priorité sera l'endurance aérobie, c'est-à-dire maintenir une activité d'intensité faible à modérée durée un laps de temps assez long. Ce faisant, l'allure d'entraînement doit être en aisance respiratoire totale. Il faut être capable de soutenir une conversation et avoir l'impression de pouvoir tenir indéfiniment ce rythme. Cela peut se faire à la marche, en courant, à vélo ou encore en natation. Il faut habituer progressivement l'organisme à la charge de travail en soignant particulièrement la préparation articulaire, la préparation musculaire et tendineuse (circuit training en augmentant progressivement la charge et les répétitions) et surtout la capacité physique (endurance). D'une manière générale, les deux principes de base pour progresser (quel que soit son niveau de pratique ou de performance) sont : la progressivité et la spécificité. L'expérience, le passé sportif, l'âge, le poids ou la disponibilité sont autant de facteurs à prendre en compte. Il faut aussi comprendre qu'il faut des paliers de plusieurs semaines avant d'effectuer un changement (temps, intensité, fréquence...) afin de laisser l'organisme s'habituer aux efforts et aux sollicitations. Il n'y a rien de grave à prendre plusieurs mois pour atteindre ses objectifs. En clair, il faut être mesuré dans son approche. Fréquence, durée, allure, étirements, rien ne doit être négligé. Pour un sportif qui reprend après un arrêt de plusieurs années, il faudra compter plusieurs mois pour remettre la machine en marche et retrouver la forme. Exemple, pour une blessure chez un sportif de haut niveau, on considère qu'on doit doubler la durée correspondant à l'arrêt pour estimer son retour en forme et retrouver le niveau antérieur. Attention cependant! Le dosage est la donne (respect du protocole). Il faut savoir où se situent ses limites. Dans le cas contraire, il faudra peut-être se faire un peu violence pour arriver à des résultats ! Car il y a des pièges à éviter et ils sont nombreux ! Primo, le retour en forme doit intégrer des séances de travail et de récupération en tenant compte des facteurs psychiques, sociaux et professionnels de chaque individu. Les entraînements en "dents de scie" ne sont jamais profitables ! La réussite repose sur la régularité, la fréquence, l'assiduité et la planification. En clair, il est possible de revenir plus fort qu'avant si l'on a tout bien respecté, que le blessé soit victime d'une blessure musculaire grave ou pas. Car comme on le constate, la très grande majorité des lésions musculaires concernent les membres inférieurs (cuisse et jambe) et sont souvent consécutives à la pratique d'un sport de contact tel que le football. D'autres raisons au «mal» sont aussi pointées du doigt telles que le surentraînement, le déficit d'entraînement, l'échauffement insuffisant et le manque de souplesse du muscle. Un joueur peut voir sa carrière prendre fin suite à un déséquilibre entre la force des muscles agonistes (qui font le mouvement) et celle des muscles antagonistes (qui font le mouvement inverse) — par exemple, le biceps et le triceps, le quadriceps et les ischio-jambiers ! C'est dire que si la chance joue un rôle, tout a finalement un sens. Comme le dit Paulo Coelho : «Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons».
Grandi ou meurtri !
Rupture des ligaments croisés antérieurs, double fracture du tibia-péroné, pubalgie. La blessure n'épargne aucune carrière de footballeur. Et lorsqu'elle survient, elle marque souvent le tournant d'une carrière. Certains en sortent grandis, d'autres meurtris. Mais comment en avant-propos être à l'écoute de son corps, comprendre sa blessure et avoir des prédispositions pour rebondir ! Tout d'abord, il faut déjà intégrer ce qui vient d'arriver (encore heureux !). La curiosité n'est pas dans ce cas d'espèce un vilain défaut, bien au contraire. Il faut savoir qu'il y a bien pire et que rien n'est irréversible. L'exemple de Djibrill Cissé est ici assez révélateur. Ce champion a subi 2 doubles fractures du tibia-péroné en l'espace de 2 ans mais a tout de même réussi la performance d'inscrire une centaine de buts en matchs officiels après cela !! Eric Abidal, quant à lui, a surmonté un cancer du foie avant de refouler les pelouses de la Liga espagnole et de la Ligue 1 française! Sans oublier Fabien Lemoine qui a retrouvé la Ligue 1 quatre mois seulement après l'ablation de son rein droit ! Bref, il ne faut pas se laisser aller, faire la part des choses (alimentation équilibrée et hygiène) et tout sera possible. Le mental encore et toujours pour garder l'espoir d'une «résurrection». Finalement, dans le cas des sports collectifs, le blessé ou écarté provisoirement, même si le provisoire dure une éternité, doit se ressourcer en admettant qu'il fait toujours partie de l'équipe. Il doit faire contre mauvaise fortune bon cœur et rester en contact avec ses équipiers, même si son remplaçant brillera sûrement pendant son absence ! Car quand il sera de retour, ce sera tout bénéfice pour lui et pour le groupe qu'il pourrait tirer vers le haut !


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