La ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Néziha Abidi, a démenti, hier, la fermeture de S.O.S. village d'enfants de Siliana, affirmant que les informations relayées à ce sujet sont «dénuées de tout fondement». Dans une déclaration à l'agence TAP, la ministre a ajouté qu'une réunion a été tenue au siège du ministère pour discuter des solutions permettant de résoudre les problèmes auxquels est confronté le village. Cette séance de travail a réuni le gouverneur de Siliana, le chef de cabinet du ministère des Affaires sociales et une députée représentant la région. «Il n'est aucunement question de recourir à la fermeture de ce village», a insisté Abidi, mettant l'accent sur la nécessité de trouver les solutions adéquates pour remédier aux différents manquements. L'objectif, a-t-elle dit, est de faire prévaloir l'intérêt suprême de l'enfant, ajoutant qu'une série de réunions seront organisées dans les prochains jours avec les représentants des villages. «Il sera question lors de ces réunions de dresser un état des lieux de ces villages et de mettre en place une nouvelle stratégie qui coïncidera avec la célébration de l'année nationale de l'enfance au titre de 2017», a-t-elle précisé. Par ailleurs, l'acte d'agression perpétré par une animatrice contre un enfant dans un jardin d'enfants a été commis dans un espace anarchique et non conforme à la loi, indique le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, dans un communiqué publié hier. La décision de fermeture a été prise au niveau du commissariat régional des affaires de la Femme et de la famille à Tunis et le gouvernorat a été alerté pour exécuter la décision, ajoute le communiqué. Suite à la diffusion, sur les réseaux sociaux, d'une séquence vidéo montrant un acte d'agression perpétré à l'encontre d'un enfant dans un jardin d'enfants à Tunis, le ministère a immédiatement dépêché une équipe d'inspection sur les lieux, rappelle la même source. Une plainte a été déposée à l'encontre de l'auteur de l'agression et une prise en charge sera assurée à l'enfant victime de maltraitance, souligne le communiqué. S'agissant de la situation de l'enfant qui a été obligée de se baigner dans une piscine installée dans un jardin d'enfants situé dans le gouvernorat de l'Ariana, le ministère précise dans un communiqué qu'une équipe de contrôle pédagogique a été dépêchée sur le lieu pour s'enquérir de la situation et remettre un rapport détaillé. Une décision de fermeture provisoire de cet établissement a été prise. Le ministère souligne l'importance du devoir d'alerter les autorités en cas de danger constaté.